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En vacances, débranchez, mais restez connectés !

Publié le 11 décembre 2011 par Oz

Aujourd’hui, vouloir rester connecté en permanence n’est plus l’exigence de quelques forcenés de la technologie. Téléphones mobiles, tablettes, Netbook nous ont en effet donné des habitudes, bonnes ou mauvaises. En tout lieu, à toute heure, on souhaite mettre à jour son statut Facebook, lire les messages sur son mur, tweetter sur Twitter, rester en contact avec sa communauté, ou surfer, tout simplement. Les ventes cumulées de smartphones et de tablettes à travers le monde pourraient dépasser cette année celles des ordinateurs, selon une étude du cabinet Deloitte, qui avance les chiffres de 375 millions de smartphones et 50 millions de tablettes en 2011. Soit 425 millions d’unités, à comparer aux 390 millions d’ordinateurs classiques qui devraient trouver preneurs au cours de la même année.

En déplacement, c’est au smartphone que l’on pense en premier pour se connecter. Les forfaits associés, qu’ils s’appellent Origami chez Orange, Carré chez SFR, ou Eden chez Bouygues Telecom, proposent un « pack » 3G et une connexion illimitée aux bornes Wi-Fi de son opérateur. SFR vient d’annoncer avoir dépassé le cap de 4 millions de « hot spots » disponibles en France. Encore faut-il se trouver à proximité de ces « hot spots », et ne pas avoir à bouger.

Pour une liberté véritable, mieux vaut donc compter sur la 3G. Mais dans ce cas, l’équation est un peu plus complexe. Il convient de le rappeler : les forfaits 3G ne sont pas illimités. Ils comportent un plafond, qui va en général de 250 mégaoctets (Mo) à 3 Gigaoctets (Go) par mois, selon le contrat choisi. SFR indique sur son site que 250 Mo représentent environ seize heures de surf, 1 Go correspondant à soixante-cinq heures.

Mais tout dépend de son activité sur le Net. Une fois la limite atteinte, il faut encore savoir que les plus petits forfaits doivent être rechargés. Avec les plus généreux des opérateurs, on peut continuer de surfer une fois le plafond dépassé, mais à vitesse réduite. Dans tous les cas, en vacances, il est préférable que tous les membres de la famille n’aient pas opté pour le même prestataire. On ne sait jamais avec la 3G… Si le territoire est de mieux en mieux couvert, il reste cependant encore des zones d’ombre. Si d’aventure vous passez vos vacances dans une région mal desservie par votre opérateur, vous pourriez peut-être capter le signal d’un autre. A ne pas oublier, non plus : si vous allez à l’étranger, faites vous expliquer les conditions et les tarifs par votre prestataire. Sans quoi une mauvaise surprise pourrait vous attendre à votre retour.

Reste que l’ergonomie et le confort du surf sur un smartphone laissent parfois à désirer, a fortiori pour des consommateurs gourmands. Les opérateurs proposent donc des options « modems » qui permettent de brancher son mobile sur son PC ou son Netbook pour se connecter. Il faut alors s’acquitter d’un supplément, calculé à la consommation, en sus du forfait. On peut heureusement trouver sur Internet des logiciels qui, à l’instar par exemple d’Easy Tether, sous Android, permettent de contourner l’opérateur. Le temps de connexion est alors déduit du forfait, sans surcoût.

L’idéal est encore de s’équiper soit d’une tablette – coûteuse – soit d’une clef USB 3G – très bon marché. Dans les deux cas, il est possible de souscrire des forfaits annuels. Mais pour le temps des vacances seulement, le mieux est de se tourner vers les kits rechargeables, prêts à l’emploi. La clé elle-même coûte une trentaine d’euros, elle est souvent proposée avec deux ou trois jours de connexion inclus. Le mieux, là aussi, est d’opter pour plusieurs clés, d’au moins deux opérateurs.

(article paru dans Le Monde daté du 31 octobre 2011)

Olivier Zilbertin


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