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Le dispositif n'a pas déraillé à Bordeaux

Publié le 12 décembre 2011 par Bordeaux7

Le dispositif n'a pas déraillé à Bordeaux« Après une journée et demie, le bilan est globalement correct. La régularité est bonne, le système tient ».

Le directeur général branche proximités de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, avait la mine réjouie hier en fin de matinée à la gare Saint-Jean lorsqu’il a tiré les premiers enseignements des nombreux changements d’horaires intervenus dès dimanche. Il a rappelé toutefois que ce bilan ne ponctue pas le chapitre concernant le « plus grand changement d’horaires jamais vu en Europe ». « On a encore plusieurs jours de rodage. Il faut attendre encore une à deux semaines ». Relevant « quelques petits détails aujourd’hui » à régler, Pierre Boutier, directeur régional SNCF de la région Aquitaine et Poitou-Charentes, lui emboîtait le pas : « Nous allons accueillir les voyageurs occasionnels pour les fêtes de fin d’année. Il faut rester très vigilant ».
Peu de mouvements d’humeur
Mais force est de constater qu’hier matin, la SNCF avait mis les petits plats dans les grands pour que ses usagers habituels ne soient pas trop déboussolés. De nombreux gilets rouges arpentaient les quais de la gare distribuant conseils et friandises aux éventuels voyageurs en pénitence. à Bordeaux, il n’y a pas eu semble-t-il de cohues ni de mouvements d’humeur inhabituels, à l’exception toutefois de la trentaine de voyageurs de ligne Bordeaux-Angoulême réunis pour partager leur désarroi dans la voiture-bar du TGV de 6 h 48. « Dès demain (aujourd’hui, NDLR), nous rajoutons un car qui partira à 7 h 15. Il y aura désormais 3 possibilités », glisse sur le sujet Pierre Boutier. «Trop aléatoire», juge l’une des utilisatrices, en raison des embouteillages à la sortie de la capitale aquitaine. D’une manière générale, il est difficile de se défaire de ses habitudes. « Le soir, je perds une demi-heure, indique Hervé qui fait le trajet quotidiennement entre Arcachon et Bordeaux. Mais bon, ça va, on ne va pas trop se plaindre ». Une attitude « zen » adoptée également par Bernadette de Marmande : « ça manque un peu de trains, c’est moins souple. Mais bon je vais m’arranger, ce n’est pas un problème ». Joël, lui qui se rend à Paris chaque semaine, verra à l’usage. « Il y a deux trains supprimés le vendredi. J’avais l’habitude de prendre celui de 13 h. Je vais me rabattre désormais sur celui de 14 h ». Mais de s’interroger sur la capacité des trains : « Je ne sais pas comment ils vont pouvoir gérer 4 trains en 2 ». L’agacement est plus prégnant dans le discours de Vassili. « Je fais Angers-Bordeaux chaque semaine. Avant je changeais à Saint-Pierre des Corps. Désormais, il faut aller jusqu’à Paris pour redescendre à Angers. Je perds environ 2 heures et cela me coûte 15 € de plus ». Délicate mission pour la SNCF que de contenter tout le monde. « Il faudrait que les trains s’arrêtent partout mais en même temps qu’ils soient directs », analyse ainsi Jean-Pierre Farandou, avant de glisser que « tous ceux qui aiment le train doivent se satisfaire que l’état y investisse 13 milliards d’euros ».• NB

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