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eDare - Une Question d'Orientation

Publié le 19 janvier 2008 par Bpotier
Depuis le début de ma carrière, j'ai toujours pris le temps de me poser, prendre du recul et surtout de mesurer l'équilibre entre l'énergie que je dépense et la satisfaction que j'en tire. C'est la clé de la motivation. La motivation est une chose essentielle, tout comme faire des choix et les assumer. Je ne manque pas de prendre en compte également la culture de la société dans laquelle je me trouve, son capital humain, et sa maturité. C'est un organisme humain comme beaucoup d'autre et comme élément de cet organisme, il est important de le connaître pour comprendre le rôle qu'on peut y jouer et l'influence que l'on peut avoir. En fonction de mon actualité professionnelle, cette remise en cause se produit environ tous les 6 mois ou 1 an et c'est arrivé dernièrement d'où ce nouveau message sur le blog. En tant qu'employé, je pouvais changer de poste, d'entreprise ou choisir de rester et continuer à en tirer le meilleur. En tant que consultant, je pouvais aussi choisir de changer de projet ou de client et tout comme pour trouver un nouvel emploi, ça peut prendre un peu de temps. En tant qu'indépendant, une autre dimension apparaît: celle de développer sa propre activité, ma petite entreprise. A l'origine de EDARE, avant même de lui trouver un nom, lors de la rédaction en 2002 d'un dossier de candidature à un programme pour entrepreneurs à l'ICHEC, j'avais décrit l'activité de ma société comme un équilibre entre la consultance qui apporte des fonds (et une vue du marché potentiel) et le développement de l'offre "EDARE": des services et outils pour améliorer la productivité et la communication au sein des entreprises. Même si j'aimerais parfois croire le contraire, je suis humain et travailler sur les 2 plans en même temps est quasi impossible, en tout cas avec mes exigences de qualité. Grâce à la partie consultance, voici plusieurs mois que les factures rentrent, et EDARE est donc à la tête d'un capital financier qui me permet de me poser la question:
  • En prenant en compte le contexte et mes frustrations, que choisir entre continuer à travailler pour un client au-delà de l'échéance de mon contrat actuel (début Juillet) et me concentrer sur le développement de l'activité de EDARE en "vivant" sur les fonds de la société.

Pour répondre à cette question, j'ai aussi besoin d'une donnée supplémentaire: mon "daily burn-rate", c'est-à-dire, le montant journalier dont EDARE a besoin pour continuer son activité (en prenant en compte les frais, impôts, taxes, salaire du gérant, crédit voiture de société, etc.). Sachant cela, je pourrais calculer de combien de mois je dispose pour me concentrer sur mon activité propre sans devoir chercher un nouveau projet de consultance sur la base de mes compétences.

Prochaine étape: mon comptable :)


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