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Stake Land

Publié le 16 décembre 2011 par Olivier Walmacq

Stake-Land-2010-2

genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 2010
durée: 1h40

l'histoire: L'Amérique est réduite au chaos depuis qu'une terrible épidémie s'est propagée: les êtres humains se transforment peu à peu en vampires. C'est dans cet enfer que Martin, un adolescent, rencontre un chasseur de ces monstres.

la critique d'Alice In Oliver:

Avec son premier film, Mulberry Street, Jim Mickle avait signé un petit nanar fort sympathique. Certes, Mulberry Street était loin d'être irréprochable, mais Jim Mickle démontrait un certain potentiel.
Le cinéaste revient donc avec Stake Land, un film d'horreur post-apocalyptique, qui n'est pas sans rappeler La Route, avec Viggo Mortensen.

Remplacez les zombies par des vampires et vous obtenez peu ou prou le même univers. Toutefois, Stake Land reste un film ambitieux, moins mélancolique et moins pessimiste que La Route.
Contrairement à l'oeuvre de Cormac McCarthy, Stake Land est un peu plus coloré. Ensuite, les humains sont plus nombreux.

stake-land

Même chose pour l'eau et la nourriture présentes en abondance. Le scénario se concentre sur deux personnages principaux: Martin, un adolescent plongé dans une Amérique réduite au chaos, et Mister, un chasseur de vampires.
A partir de là, Stake Land multiplie les références. J'ai cité La Route, mais on pense parfois aussi à Vampires de John Carpenter et au Dernier Homme sur Terre (la version avec Vincent Price, pas le remake pourri avec Will Smith).

Certes, Stake Land ne renouvelle pas le genre, mais reste tout à fait plaisant et recommandable. Ici, les vampires sont décrits comme d'anciens êtres humains revenus à l'état sauvage et cannibale.
Au niveau des séquences gores et horrifiques, Stake Land délivre largement la marchandise.

Stake-Land-Review

Toutefois, malgré les bonnes intentions, le film de Jim Mickle n'est pas dénué de défauts. Comme je l'ai déjà souligné, Stake Land contient quelques séquences impressionnantes. Malheureusement, le film est un peu mou du genou. Ensuite, Stake Land accumule les poncifs du genre.
Par exemple, on retrouve encore une fois le vieux chasseur de vampires au caractère bien trempé et l'adolescent fragile.
Tout cela n'a rien de nouveau, sans compter une interprétation un peu inégale. Cependant, avec Stake Land, Jim Mickle réalise un second film plus abouti que son prédécesseur. Un cinéaste à suivre ? Probablement !

Note: 12.5/20


Stake Land - Official Trailer [VO-HD]


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