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Articles encourageants pour Eau Turquoise (Ardalia, tome 2)

Par Eguillot

 

Un nouvel article très positif vient de paraître concernant le deuxième tome du cycle d'Ardalia (roman de science-fantasy), Eau Turquoise. Cet article d'Actu SF vient s'ajouter à ceux des Chroniques de l'Imaginaire, du blog de Frédéric Gobillot, des Chroniques de Madoka, des Vagabonds du Rêve et de Psychovision. De ces différents chroniqueurs, seul celui de Psychovision a vraiment moins apprécié que les autres ce deuxième tome. J'avoue qu'étant très attaché à la liberté d'opinion et au pluralisme de la presse, je serais inquiet si celle-ci devait être unanime ! Par ailleurs, beaucoup de lecteurs me signalent en séance de dédicace qu'ils préfèrent éviter d'être influencés, et je respecte cela, tout comme je comprends que d'autres lecteurs aient besoin d'un avis extérieur.

Ces avis favorables laissent à penser que la plupart des chroniqueurs, de même que les lecteurs, n'ont pas un point de vue dogmatique ni systématique sur le fait, pour un auteur, d'être édité ou non. "L'amélioration sur le contenu" qui pourrait découler d'une collaboration entre un auteur et un éditeur n'est plus un fait automatiquement prouvé. En jetant un coup d'oeil au bas de l'article précédent (celui qui parle de Hachette), je m'aperçois que 79 personnes ont cliqué sur le "j'aime" de Facebook. Cela me semble révélateur d'un modèle, celui de l'édition traditionnelle, en perte de vitesse.

Pour ce qui est de l'apport strictement littéraire d'un éditeur, il s'avère donc, à mon humble avis, qu'il peut être contourné. Des organisations d'auteurs comme CoCyclics dans le domaine de la science-fiction, fantasy et fantastique prouvent tous les jours leur pertinence dans ce travail de relecture, correction et amélioration des textes. Les directeurs de collection des maisons d'édition sont de toute façon la plupart du temps des anciens auteurs ou des auteurs. Tout dépend aussi du "niveau" de l'entourage proche de l'auteur, ses premiers lecteurs. Je pense avoir beaucoup de chance de pouvoir m'appuyer sur les deux personnes qui me relisent.

Il n'en reste pas moins, à mon sens, que le point le plus délicat de l'autoédition vient de l'aspect "autopromotion". Un auteur aura souvent l'impression de vendre son âme ou simplement, de manquer de pudeur, en évoquant des articles positifs sur son oeuvre ou faisant de la promotion. De même que lorsque vous recherchez du travail, il est plus efficace d'avoir quelqu'un qui dit du bien de vous plutôt que de le faire directement, quand vous cherchez à attirer l'attention sur votre livre, mieux vaut que ce soit fait par des intermédiaires. Je ne le conteste pas. Peut-être à l'avenir, les auteurs autoédités qui réussiront feront-ils appel à un agent pour dire du bien d'eux. Cela "fait plus professionnel" comme on dit, même si l'on peut aussi y voir de l'hypocrisie. A partir du moment où un auteur met des textes sur Internet, c'est déjà, dans la grande majorité des cas, qu'il veut être lu et apprécié. J'essaie d'assumer cela, en m'efforçant aussi de ne pas me "survaloriser." Exercice évidemment très délicat.

Voici en tout cas, de manière toujours aussi éhontée (!), quelques extraits concernant Eau Turquoise :

De quête - le voyage pour retrouver Teleg - l’histoire vire vraiment au voyage initiatique, un passage à l’âge adulte violent, déchirant, pour les deux personnages principaux. Alors qu’ils étaient insignifiants, voués à avoir l’esprit dévoré par le démon du feu, ils deviennent peu à peu les fers de lance d’un mouvement de résistance, ils sont forcés à prendre place parmi les grands et à agir en leur âme et conscience.

Avec des thèmes et des mots pour adolescents, nous retrouvons en filigrane ce qui fait l’intérêt des livres d’Alan Spade, son analyse en douceur, mais sans pitié de l’homme, de ses envies et de ses devoirs. - Actu SF

Magnifiquement amené, cet ouvrage est le digne successeur du précédent : une langue légère mais imagée qui fait la part belle aux expressions du cru, telle: "avoir la chair de galcyne", et une trame passionnante qui ne s'embarrasse pas de fioritures, tels sont les armes de l'auteur. - Les Chroniques de l'Imaginaire

Si je dois avouer être rentré un peu moins vite dans l’histoire que lors du premier tome (densité des protagonistes alors que j’avais lu le premier tome il y a plus d’un an… risque du même soucis dans le Cycle de l’Eveil), j’ai finalement plongé dans le récit et dans cette évolution des personnalités qu’est Pelmen et plus encore Lominan, un personnage très riche. - Blog de Frédéric Gobillot

Très dense par ses histoires et l’évolution des personnages, ce deuxième opus reste dans la continuité du premier, écrit avec élégance et finesse, imagination et action, les personnages connaissent tous des destins et des vents contraires. Pelmen reste le héros principal mais son caractère sous la découverte de désillusions va peu à peu changer et on se demande ce que l’auteur va lui réserver ! - Les Chroniques de Madoka

Ce deuxième tome du Cycle d'Ardalia, comme le précédent, est plein de rebondissements et de retournements de situations. Après avoir rencontré la magie de l'air, ce « souffle d'Aoles » maîtrisé par Xuvan et peu à peu par Pelmen, nous découvrons là, de façon plus approfondie en raison des difficultés que Lominan éprouve à s'y insérer, l'originalité de celle de l'eau pratiquée par les disciples de Malia.

Une lecture agréable et, même si l'on est certain que l'histoire se terminera « bien » comme il est de règle, on reste curieux de la suite des évènements. - Les Vagabonds du Rêve

Vous pouvez retrouver l'intégralité de la revue de presse, dont la chronique de Psychovision ;) , sur mon site.


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