Bilan mitigé de la présidence polonaise

PLAN DU SITE Abonnez-vous à nos flux RSS ou atom! Recherche d'évènements à venir (indiquez un mot significatif) La présidence polonaise du Conseil de l'UE s'achève bientôt et le Premier ministre polonais, Donald Tusk, l'a résumée lors d'un débat mercredi 14 décembre au Parlement européen. Il a reçu des éloges de la plupart des députés mais il ne s'est lui-même pas montré très optimiste. "Même si nous sommes satisfaits avec le travail accompli, je ne peux pas dire que l'Europe soit plus unie maintenant", a t-il souligné. "Aujourd'hui, je peux dire que nous sommes à la croisée des chemins. Nous devons savoir si nous empruntons la voie communautaire ou la voie de l'égoïsme national. Soit nous nous battons pour l'avenir de l'Europe maintenant, soit nous pleurons après l'Europe de demain".

Le Français Jospeh Daul (Parti populaire) a indiqué que de nombreux députés ont partagé la vision de la présidence polonaise concernant l'Union européenne et a pointé du doigt ses succès, comme le "paquet de six", le renforcement de la gouvernance économique et la surveillance des marchés financiers.

Au nom des Socialistes et démocrates, Martin Schulz (DE) a annoncé que cette présidence est l'une des meilleures de ces dernières années. Cependant, il a appelé l'UE à adopter de nouveaux instruments pour faire face aux défis du 21ème siècle.

"L'isolation n'est pas la meilleure voie à suivre", a averti le Suédois Olle Schmidt (Libéraux et démocrates) .

Les Verts étaient satisfaits de la présidence polonaise. Néanmoins, comme l'a souligné le Hollandais Bas Eickhout, ils auraient aimé que le changement climatique soit plus pris en considération.

"C'était une présidence faible qui a manqué d'ambition", a indiqué le Polonais Tomasz Porępa (Conservateurs et réformistes) .

Au nom de la Gauche unitaire, Georgios Toussas (GR) a aussi émis des doutes. Il a déclaré que les populations avaient "peur de la gouvernance".

Le Grec Nikolaos Salavrakos (Europe de la liberté et de la démocratie) a ajouté que la présidence "a semblé impuissante face aux marchés".

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