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La périostite causes et traitements

Publié le 06 février 2008 par Lagafr

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Après avoir un peu trop forcé sur mon entraînement, je souffre d’un début de périostite. Cela m’a engagé à aller à la pêche aux infos sur le net et les livres spécialisés. Voilà une synthèse de ce que j’ai appris.

Symptômes

La périostite (shin splint en anglais ou periostitis) est une affection douloureuse bilatérale au niveau du tibia. Il peut y avoir des localisations antérieures (sur le devant) ou postérieures (sur l’arrière au niveau du molet) voir la figure. La douleur évolue à l’effort, il est possible qu’elle régresse lorsque la course s’accélère car dans ce cas les appuis changent.

Causes

Les causes les plus fréquentes pour le coureur à pied sont : 1- des chaussures ou des semelles mal adaptées qui ne corrigent pas suffisemment la pronation (ou trop usées),2- des courses sur terrain trop dur comme le bitume ou le béton, 3- une augmentation trop rapide du volume ou de l’intensité de l’entraînement, 4-des étirements mals effectués ou insufisants avant et après l’effort. Je pense que j’avais plus ou moins toutes ces raisons. Les chaussures de trail ont un amorti moindre que la plupart des chaussures de running pour route. Le fait de courir beaucoup avec des chaussures de trail, en particulier sur terrain dur peut être une cause de périostite. Je vais donc laisser de coté mes wanaka pour un temps et reprendre mes supernova qui ont un amorti excellent voir essayer des nike kantara qui ont en plus l’avantage de corriger en parti l’hyperpronation.

Traitements

Pour traiter la périostite, il faut diminuer voir arréter l’entraînement (perspective des plus plaisante avant une course importante

:-(
). Il est aussi possible de modifier cet entraînement vers des sports moins traumatisants pendant une période donnée (1 mois..) comme le vélo ou la natation. Il faut mettre de la glace sur les lésions 2 à trois fois par jour cf post précedent. Il est aussi possible de prendre des anti inflammatoires. Dans ce cas je vous conseille fortement d’aller consulter un médecin. Une technique un peu barbare pratiquée par certains kinés et par des coureurs consiste a appuyer très fortement sur la lésion. Après trois jours certains observent une nette amélioration.

Prévention

L’idée est bien sur d’éviter l’apparition ou la réapparition de cet affection invalidante et très difficile a accepter pour le sportif. Pour cela il faut choisir des chaussures adaptées (en magasin spécialisé) et les changer tous les 1000 km (voir un peu moins dès que l’on sent que l’amorti ou le maintient commence à céder). Il ne faut augmenter son volume d’entraînement que de 10% au maximum par semaine (ne faites pas mon erreur de débutant !!!). Je sais parfois c’est dur de résister à l’envie d’en faire plus… mais croyez moi ça vaut le coup de se donner le temps, je l’ai lu 10 fois avant de l’expérimenter moi même alors soyez plus intelligents… Il faut courir sur terrain mou en terrain le plus plat possible, éviter au maximum le bitume et surtout le béton. Lorsque vous courez sur un stade il faut changer de sens. Notez que des scéances de fractionnés trop éprouvantes sont souvent la cause de périostite. Enfin il faut faire correctement ces étirements. Un dernier conseil : pour limiter les risques il convient aussi de perdre quelques kilos si l’on a une morphologie un peu trop forte (indice de masse corporelle > 27).

Le fait de bien s’hydrater avant et après l’effort permet aussi de réduire le risque de blessures de ce type.

Il ne faut pas continuer à courir au même rythme avec ce type d’affection car vous risquez la fracture de fatigue, et là c’est plusieurs mois d’arrêt complet qu’il vous faudra supporter.


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