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Ton conte est bon !

Par Antoni

 

EDITE :

je sors de mes cartons cet article que j'avais publié pour la première fois le

20 décembre 2009 car il me semble d'actualité et la circonstance s'y prête admirablement !!!

Mais rassurez-vous, cet article reprendra très rapidement sa place dans l'espace temporel qui lui est réservé...!

Sacramento Police Logo par El Cobrador

La nuit.

Une patrouille de police sillonne les rues du quartier de la vieille ville. Les deux policiers tentent de se réchauffer comme ils peuvent dans la voiture.

"Ouh, plutôt frisquet, ce soir !

- Oui, c'est clair. La nuit promet d'être longue et calme.

- Tiens, pas si sûr. Regarde cet énergumène, là-bas.

- Ah, un peu d'animation. Je vais me ranger à sa hauteur.

- Tu as vu comment il est habillé ?

- Bah, plus rien ne me choque de nos jours. Et puis, c'est la période de l'année qui veut ça, dirons-nous !

...

Bonsoir, monsieur. L'officier de police salua le contrevenant. Je peux vous aider ?

- Oh, c'est très agréable à vous mais j'ai l'habitude, vous savez.

- C'était ironique. On vous observe depuis tout à l'heure. Entrer par effraction chez un particulier est un délit passible d'une peine d'emprisonnement. Ne me dites pas que vous l'ignoriez.

- Je ne fais rien de mal, tenta de se défendre l'individu.

- Ca ne se fait pas, ce n'est pas plus compliqué. Alors, passez votre chemin et vite.

- Je ne peux pas. J'ai du travail.

- J'en doute.

- J'ai tout ça à livrer, en désignant un véhicule.

- Ahh, vous êtes un livreur, en somme ! Et bien entendu, vous effectuez vos livraisons quand tous les "magasins" sont fermés. C'est bien naturel. J'imagine également que si l'on inspecte la cargaison, vous nierez que tout soit "tombé du camion".

- Mais je n'ai pas de camion !

- Arrêtez de vous payer notre tête. Allez hop, nous vous emmenons au poste, histoire d'éclaircir tout ça. Une nuit en cellule devrait vous remettre les idées en place. A votre âge, vous devriez avoir honte.

- Hé bien, dit-il en accusant le coup, je t'ai connu plus gentil que ça, Marc...

- Je ne vous connais pas. En revanche, comment avez-vous deviné mon prénom ?

- Parce que tu me l'as déjà écrit.
- Vous êtes dingue. Je ne vous ai jamais écrit quoi que ce soit, hormis un PV peut-être.

- Si, mais le temps a passé. Tu ne rêves plus, Marc.

Denis, le collègue de Marc, murmura :

- Tu le connais ou pas ?

- Je te dis que non !

- Bon, vous êtes qui à la fin ?

- Ben... le père Noël."

Bonnes fêtes de fin d'année à toutes et à tous...

Ton conte est bon !


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