Malgré de nombreux week-ends en Normandie, je n’avais encore jamais mis les pieds au Mémorial de Caen. Grave erreur. En revenant de Bretagne hier après-midi, j’ai fait une courte halte instructive dans un très beau musée.
L’emplacement
A deux heures de route de Paris, le Mémorial de Caen est très facilement accessible, prendre le périphérique nord, sortie 7. Il y a de nombreux parkings à proximité.
Le batiment
C’est un édifice un peu massif, dans le style d’autres bâtiments commémoratifs, entouré d’une vaste pelouse. Les drapeaux des pays impliqués dans la bataille de Normandie flottent devant la façade. Sur le côté gauche, on trouve disposées en demi-cercle autant de stèles qui évoquent la folie de la guerre dans chacune des langues.
Le musée est doté d’un restaurant (pas testé), d’une cafétéria (sympathique), d’une petite librairie où on trouve des ouvrages et des DVD sur la seconde guerre mondiale, le débarquement, le nazisme, ainsi que des objets plus anecdotiques comme des répliques des criquets utilisés lors du débarquement, une source d’amusement infinie pour les gamins.
Le musée
Je n’ai eu le temps que de visiter l’expo permanente, consacrée à la seconde guerre mondiale. Une galerie très riche, qui démarre à la guerre de 14-18, pour s’achever sur le nouvel ordre mondial. Plusieurs salles, plusieurs documents vidéos, photographiques s’enchaînent. Il faut compter deux bonnes heures pour en faire le tour, idéalement le double pour tout voir et tout lire. Quelques moments forts:
- un documentaire très bien fait sur la bataille d’Angleterre
- une carte des camps de concentration et d’extermination de l’Europe sous domination nazie
- des vitrines qui montrent l’équipement des forces armées en présence
- des preuves de la « Shoah par balle »
- une minuscule toupie de Hanoucah, que j’ai malheureusement oublié de photographier
- les massacres orchestrés par les forces japonaises en Asie
Pour conclure
La prochaine fois que vous irez à Deauville, pousser 50kms plus loin, et allez-y en famille, vous ne le regretterez-pas. On a rarement l’occasion de refaire deux heures d’histoire aussi percutantes dans sa vie.