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Le Secret enfin Révélé du Saint Suaire

Publié le 26 décembre 2011 par Marie496
The city of Chambéry coat of arms (Savoie, France)Image via WikipediaAccueil Histoire Qui a peur du saint suaire ?
Qui a peur du saint suaire ?
Le 31 mars2011, Brice Perrier publie une enquête sur le linceul de Turin, l’une des plus grandes énigmes de l’histoire. Découvrez en exclu dans La Voix ses bonnes feuilles savoyardes.
Il y a un an, le linceul de Turin, plus connu sous le nom de saint suaire, était exposé dans la capitale piémontaise. C’est là-bas que Brice Perrier a démarré une enquête qui lui a fait découvrir l’envers du décor d’une affaire aujourd’hui encore mystérieuse. Elle oppose depuis des décennies voire des siècles les défenseurs de la plus illustre des reliques de la chrétienté à ceux qui dénoncent un faux moyenâgeux. Mais qu’il s’agisse de l’authentique linceul du Christ sur lequel celui-ci aurait laissé son image ou d’une œuvre d’art unique en son genre à l’origine inexpliquée, l’objet est quoi qu’il en soit exceptionnel, suscitant passions et polémiques. Au fil de cette enquête, vous découvrirez pourquoi aucun camp ne peut prétendre aujourd’hui détenir la vérité, pourquoi l’énigme perdure malgré un siècle de recherche, et comment elle pourrait être rapidement résolue.
Ce linceul, qui pourrait bouleverser le rapport à la foi et remettre en question le contenu dogmatique des grandes religions monothéistes s’il témoignait de la résurrection de Jésus, est aussi fortement lié à notre Savoie. Durant cinq cents ans, il a en effet été la propriété de la Maison de Savoie, passant plus d’un siècle à Chambéry avant de rejoindre Turin que nos princes avaient choisi comme capitale. Un chapitre du livre est ainsi consacré à ce « Trésor des Savoie » qui n’est devenu celui du pape qu’en 1983, quand le roi Humbert l’a légué par testament au maître des lieux du Vatican. En exclusivité dans La Voix, découvrez aujourd’hui quelques bonnes feuilles de ce chapitre. Elles expliquent comment Louis de Savoie est entré en possession de ce drôle de linge apparu en Champagne dans la petite collégiale du village de Lirey au milieu du XIVème siècle. Lorsque Marguerite de Charny, la descendante du seigneur de Lirey, a transmis son suaire au fils d’Amédée VIII, duc d’une Savoie où il sera consacré saint.
Extraits du chapitre 4 : Le Trésor des Savoie
(…) Pour comprendre le statut du duc Louis, il faut savoir qui était son père, Amédée VIII, un personnage négligé par les historiens du linceul. Or c’est lui qui permet de réaliser ce que représentait la Savoie en ce milieu du xve siècle, et pourquoi elle était le refuge idéal pour le suaire. Ce territoire s’identifiait à celui qu’on appelait « le Salomon de son temps », nous a rappelé Bernard Demotz, président de l’Académie Florimontane. Amédée VIII fut d’abord comte de Savoie avant d’être élevé au statut de duc par l’empereur du Saint Empire romain germanique. Durant son règne, et sans qu’il ait besoin de trop guerroyer en ces temps de grande boucherie, le territoire des États de Savoie atteint l’équivalent de huit départements français. La Bresse, le Bugey, la Suisse romande, le Piémont, la région de Nice, sans oublier les pays de Savoie actuels, le mont Blanc, la vallée de la Maurienne, Annecy, Chambéry, tout cela, c’est la Savoie d’Amédée VIII. Et tandis que ce dernier gère au mieux son pays en faisant office de législateur avec les « Statuta Sabaudiae » – qui codifiaient coutumes, lois et ordonnances en reconnaissant les droits et les devoirs de toutes les catégories sociales –, la France se déchire dans une guerre civile sans fin entre Armagnacs et Bourguignons. Au terme de trente ans de politique pacifiste, l’art de la diplomatie d’Amédée aidera à sortir de ce conflit qui ravage la France. Durant près de cinquante ans, il règle moult litiges et différends entre monarques ou hommes d’Église, même après que ce prince particulièrement pieux s’est retiré pour vivre en ermite sur les bords du lac Léman. C’est là qu’en décembre 1339 le concile de Bâle, en lutte avec le pape de Rome, vient le chercher pour l’appeler au pontificat. Amédée VIII devient alors Félix V, un pape atypique, installé à Lausanne et désigné par le concile, mais en concurrence avec le souverain pontife de Rome qui refuse de démissionner. « Il a accepté le poste car il pensait pouvoir réformer l’Église, par exemple en interdisant les indulgences moyennant finance, explique Bernard Demotz. Il souhaitait traiter une partie des problèmes qui ont été soulevés plus tard par les protestants, mais s’est rendu compte que le concile voulait surtout conserver son pouvoir. Alors il a attendu qu’Eugène IV, le pape de Rome, meure, et il a déposé sa tiare, renonçant au pontificat alors qu’était organisée une nouvelle élection. Mais il a posé ses conditions en demandant à être nommé cardinal-évêque de Genève. »
C’est à Genève, en 1453, que Marguerite de Charny transmet certainement le suaire au duc Louis. Amédée VIII n’est plus là, décédé deux ans auparavant. Néanmoins, « il est fort possible que cette cession soit le résultat d’un processus lancé par Amédée », estime Bernard Demotz. Il avait l’habitude de mener de longues négociations, et savait être patient. Mais il était surtout rayonnant, et l’homme rêvé pour envelopper le linceul d’une aura de légitimité sans pareille, même après sa mort. « En renonçant à son titre de pape, Amédée VIII a définitivement fait l’unanimité autour de lui, poursuit l’historien savoyard André Palluel-Guillard. Il apparaissait comme un crypto-saint, et son fils, bien que bête comme ses pieds, a évidemment recueilli sa renommée. »
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Qui a peur du saint suaire ?

Mardi, 29 Mars 2011 21:12 Le Secret enfin Révélé du Saint SuaireLe 31 mars, Brice Perrier publie une enquête sur le linceul de Turin, l’une des plus grandes énigmes de l’histoire. Découvrez en exclu dans La Voix ses bonnes feuilles savoyardes.Il y a un an, le linceul de Turin, plus connu sous le nom de saint suaire, était exposé dans la capitale piémontaise. C’est là-bas que Brice Perrier a démarré une enquête qui lui a fait découvrir l’envers du décor d’une affaire aujourd’hui encore mystérieuse. Elle oppose depuis des décennies voire des siècles les défenseurs de la plus illustre des reliques de la chrétienté à ceux qui dénoncent un faux moyenâgeux. Mais qu’il s’agisse de l’authentique linceul du Christ sur lequel celui-ci aurait laissé son image ou d’une œuvre d’art unique en son genre à l’origine inexpliquée, l’objet est quoi qu’il en soit exceptionnel, suscitant passions et polémiques. Au fil de cette enquête, vous découvrirez pourquoi aucun camp ne peut prétendre aujourd’hui détenir la vérité, pourquoi l’énigme perdure malgré un siècle de recherche, et comment elle pourrait être rapidement résolue.Ce linceul, qui pourrait bouleverser le rapport à la foi et remettre en question le contenu dogmatique des grandes religions monothéistes s’il témoignait de la résurrection de Jésus, est aussi fortement lié à notre Savoie. Durant cinq cents ans, il a en effet été la propriété de la Maison de Savoie, passant plus d’un siècle à Chambéry avant de rejoindre Turin que nos princes avaient choisi comme capitale. Un chapitre du livre est ainsi consacré à ce « Trésor des Savoie » qui n’est devenu celui du pape qu’en 1983, quand le roi Humbert l’a légué par testament au maître des lieux du Vatican. En exclusivité dans La Voix, découvrez aujourd’hui quelques bonnes feuilles de ce chapitre. Elles expliquent comment Louis de Savoie est entré en possession de ce drôle de linge apparu en Champagne dans la petite collégiale du village de Lirey au milieu du XIVème siècle. Lorsque Marguerite de Charny, la descendante du seigneur de Lirey, a transmis son suaire au fils d’Amédée VIII, duc d’une Savoie où il sera consacré saint. Le Secret enfin Révélé du Saint SuaireExtraits du chapitre 4 : Le Trésor des Savoie(…) Pour comprendre le statut du duc Louis, il faut savoir qui était son père, Amédée VIII, un personnage négligé par les historiens du linceul. Or c’est lui qui permet de réaliser ce que représentait la Savoie en ce milieu du xve siècle, et pourquoi elle était le refuge idéal pour le suaire. Ce territoire s’identifiait à celui qu’on appelait « le Salomon de son temps », nous a rappelé Bernard Demotz, président de l’Académie Florimontane. Amédée VIII fut d’abord comte de Savoie avant d’être élevé au statut de duc par l’empereur du Saint Empire romain germanique. Durant son règne, et sans qu’il ait besoin de trop guerroyer en ces temps de grande boucherie, le territoire des États de Savoie atteint l’équivalent de huit départements français. La Bresse, le Bugey, la Suisse romande, le Piémont, la région de Nice, sans oublier les pays de Savoie actuels, le mont Blanc, la vallée de la Maurienne, Annecy, Chambéry, tout cela, c’est la Savoie d’Amédée VIII. Et tandis que ce dernier gère au mieux son pays en faisant office de législateur avec les « Statuta Sabaudiae » – qui codifiaient coutumes, lois et ordonnances en reconnaissant les droits et les devoirs de toutes les catégories sociales –, la France se déchire dans une guerre civile sans fin entre Armagnacs et Bourguignons. Au terme de trente ans de politique pacifiste, l’art de la diplomatie d’Amédée aidera à sortir de ce conflit qui ravage la France. Durant près de cinquante ans, il règle moult litiges et différends entre monarques ou hommes d’Église, même après que ce prince particulièrement pieux s’est retiré pour vivre en ermite sur les bords du lac Léman. C’est là qu’en décembre 1339 le concile de Bâle, en lutte avec le pape de Rome, vient le chercher pour l’appeler au pontificat. Amédée VIII devient alors Félix V, un pape atypique, installé à Lausanne et désigné par le concile, mais en concurrence avec le souverain pontife de Rome qui refuse de démissionner. « Il a accepté le poste car il pensait pouvoir réformer l’Église, par exemple en interdisant les indulgences moyennant finance, explique Bernard Demotz. Il souhaitait traiter une partie des problèmes qui ont été soulevés plus tard par les protestants, mais s’est rendu compte que le concile voulait surtout conserver son pouvoir. Alors il a attendu qu’Eugène IV, le pape de Rome, meure, et il a déposé sa tiare, renonçant au pontificat alors qu’était organisée une nouvelle élection. Mais il a posé ses conditions en demandant à être nommé cardinal-évêque de Genève. » C’est à Genève, en 1453, que Marguerite de Charny transmet certainement le suaire au duc Louis. Amédée VIII n’est plus là, décédé deux ans auparavant. Néanmoins, « il est fort possible que cette cession soit le résultat d’un processus lancé par Amédée », estime Bernard Demotz. Il avait l’habitude de mener de longues négociations, et savait être patient. Mais il était surtout rayonnant, et l’homme rêvé pour envelopper le linceul d’une aura de légitimité sans pareille, même après sa mort. « En renonçant à son titre de pape, Amédée VIII a définitivement fait l’unanimité autour de lui, poursuit l’historien savoyard André Palluel-Guillard. Il apparaissait comme un crypto-saint, et son fils, bien que bête comme ses pieds, a évidemment recueilli sa renommée. »Le Secret enfin Révélé du Saint SuaireLe linceul arrive ainsi dans une Savoie à son apogée, tout auréolée de l’œuvre d’Amédée VIII. Cinquante ans plus tard, cela n’aurait plus du tout été la même chose ; mais là elle apparaît donc comme le destinataire idéal, et naturel. N’est-ce pas déjà en territoire savoyard que Jeanne de Vergy avait abrité le linceul, chez Aymon de Genève ? Durant la guerre de Cent Ans, la Savoie, terre d’Empire, était d’ailleurs connue comme la « sauve voie », un territoire qu’empruntaient les messagers du roi de France pour rejoindre le sud du royaume sans embûches. Il y avait indubitablement un aspect sécurisant aux pieds des montagnes savoyardes, et des liens familiaux reliaient les Charny aux Savoie. Aymon de Genève était parti en expédition à Constantinople avec le comte Amédée VI, fondateur de l’ordre du Collier de l’Annonciade, auquel appartenait également Humbert, l’époux de Marguerite de Charny. À sa mort, Marguerite n’ayant pas eu d’enfant, Humbert a transmis ses biens à son neveu François de la Pallud, un seigneur de la Bresse, terre savoisienne, qui devenait ainsi comte de la Roche. C’est finalement une lourde incartade commise par ce dernier qui provoquera le transfert du suaire à la Maison de Savoie.En 1451, au lendemain de la mort d’Amédée VIII, François de la Pallud est en effet banni par le conseil ducal à la suite de la tentative d’assassinat qu’il a fomentée contre un représentant de la noblesse savoisienne, Jean de Compey, sire de Thorens. Les biens du turbulent neveu sont confisqués et on ordonne la destruction de son château de Varambon. L’affaire dégénère, la Pallud étant soutenu par le roi de France Charles VII. Le 27 octobre 1452, celui-ci fait pression sur un duc Louis qui n’a pas, loin de là, les qualités de négociateur de son père. Le roi exige la restitution des biens de François de la Pallud, mais une solution va être trouvée avec sa tante. Par un acte conclu le 22 mars 1453 à Genève entre le duc Louis et Marguerite de Charny, cette dernière cède au duc les droits sur le château et la terre de Varambon – transmise par son mari à son neveu – en échange des revenus de la châtellenie de Miribel, près de Lyon. Quatre jours plus tard, elle se voit également attribuer les revenus de la Chatellenie de Montluel. Le contrat précise que la libéralité accordée à Marguerite est motivée par les louables services que la dame a rendus au duc. On ne parle pas expressément du suaire, une relique ne pouvant se vendre... Mais comme le confie la princesse Marie-Gabrielle, mémoire vivante de la Maison de Savoie, les choses sont claires : « Marguerite de Charny a donné le saint suaire en échange de deux châteaux et de la protection ducale. » (…)(…) La page de la petite collégiale en bois est définitivement tournée, le linceul fait désormais partie des grands de ce monde. Très vite le pape Sixte IV le reconnaît en tant qu’authentique suaire du Christ. Élu souverain pontife en 1471, ce théologien franciscain a écrit neuf ans plus tôt, alors qu’il s’appelait encore Francesco della Rovere, un traité intitulé De sanguine Christi. Il traitait du sang du Christ, qu’il estimait vénérable. Selon le franciscain, ce sang authentiquement divin se trouvait sur les reliques de la Passion, notamment sur « le Suaire dans lequel on enveloppa le Christ après que son corps eut été déposé de la croix, aujourd’hui conservé avec grande dévotion par le duc de Savoie et qui est rougi de sang ». La reconnaissance du linceul est explicite et, l’année suivant son élection pontificale, Sixte IV fait imprimer son traité. Un siècle après son apparition à Lirey, le linge devient pour le Vatican celui dans lequel Jésus fut enveloppé, un suaire authentifié, précieusement conservé par les descendants du crypto saint Amédée.En 1506, un palier canonique supplémentaire va être franchi, toujours par un pape, et encore un Della Rovere : Julien, le neveu de Francesco, alias Jules II. Mécène de Michel-Ange, à qui il a commandé la fresque du plafond de la chapelle Sixtine, Jules II valide d’une bulle papale la création d’une messe du saint suaire dans laquelle sera dite cette prière : « Tout-puissant, Dieu éternel, en mémoire de la passion de votre seul fils engendré, vous nous avez laissé le saint suaire sur lequel son image est imprimée. » Ce pape institue également une fête annuelle du Saint-Suaire fixée au 4 mai, et donne officiellement à la chapelle de Chambéry où il vient d’être placé – et dont la construction avait débuté en 1408 à la demande d’Amédée VIII – le titre de Sainte-Chapelle. En quarante ans, les Della Rovere ont permis d’instituer un culte catholique public de la relique.Jusqu’alors la famille de Savoie l’avait considérée comme une relique privée. Elle ne les quittait jamais et les suivait dans leurs nombreuses pérégrinations. Les États de Savoie n’étant pas centralisés, les ducs avaient pour habitude d’aller de château en château dans leur vaste territoire, plutôt que de rester dans leur capitale chambérienne. La faute aussi aux régulières invasions françaises qui les conduisaient à se replier dans leurs terres piémontaises ou niçoises. Des Français qui rêvaient d’ailleurs de mettre la main sur le linceul, mais celui-ci leur échappa toujours, y compris, comme le rappelle Marie-Gabrielle de Savoie, lors de cette anecdote arrosée : « Au xvie siècle, après que Chambéry fut envahi, le linceul a été placé à Vercelli. On dit que le maréchal français, une fois arrivé dans la ville, s’est rendu chez le prêtre qui l’avait caché en l’enroulant autour de sa taille sous un grand manteau savoyard. Aux Français qui cherchaient le linceul, le curé a offert copieusement à boire, mais il a gardé la relique. » En guise de linceul, les soldats se seraient contentés du sang du Christ dans une symbolique avinée…Bien que le suaire ait désormais une demeure fixe à la Sainte-Chapelle, les ducs garderont la tentation de conserver auprès d’eux cet objet devenu leur palladium, « un préservatif contre toutes sortes d’accidents », disait l’historien Samuel Guichenon au xviie siècle. « La famille de Savoie a considéré pendant des siècles qu’il s’agissait de son étendard protecteur, confirme la princesse Marie-Gabrielle. Il n’était pas question de s’en séparer, même quand le pape a demandé au duc Emmanuel-Philibert de le lui donner. » Que le roi de France ou le pape cherchent à se l’approprier renforça la conviction des princes de Savoie qu’ils détenaient la plus précieuse des reliques. Le saint suaire, sanctifié par l’autorité de Rome, allait d’ailleurs faire de Chambéry un haut lieu de pèlerinage comme me l’a appris Chantal Page, guide conférencière exerçant dans ma bonne ville. «Toute la chrétienté venait ici. C’était un carrefour de ralliement. Les plus grands musiciens ont joué ou créé de la musique pour le saint suaire. François Ier est venu se recueillir après sa victoire à Marignan, et les pèlerins venaient de l’Europe entière, récompensés par des indulgences qui leur évitaient d’aller en enfer ! Bien sûr, il faut voir ça avec les yeux de l’époque. » Un temps où l’on demandait comme marque d’authenticité un signe de Dieu en guise d’expertise. En matière de relique, on appelait ça une ordalie, une épreuve à relever pour assurer de sa sainteté. Chambéry allait en être le théâtre. (…)
 SOURCE  http://www.lavoixdesallobroges.org
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