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L'histoire de L'Art, Introduction

Par Minini @mininiWebdesign

Comprendre l’art

L’histoire de l’art est un domaine extrêmement vaste, cette discipline a pour objet l’étude des œuvres dans l’histoire, et du sens qu’elles peuvent prendre. Elle étudie également les conditions de création des artistes, la reconnaissance du fait artistique par un public, ainsi que le contexte spirituel, culturel, anthropologique, idéologique et théorique, économique et social de l’art.

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L’art
©minini®

L’art et l’homme

Il n’existe pas de mot dans le langage parlé qui permette ainsi de dire en même temps une chose et son contraire, les mots seraient insensés s’ils n’avaient pas un sens, s’ils disaient toujours aussi bien une chose que son exact contraire, si "blanc" signifiait aussi bien "noir" que "blanc".

Pourtant il nous importe de pouvoir dire "indépendance dépendante" car c’est l’essence de notre existence :
- Chacun de nous est une personne totalement indépendante.
- Chacun de nous n’est qu’une parcelle de la société et dépend donc entièrement des autres.

L’art a précisément été inventé pour dire avec des formes, les paradoxes de notre existence, qui ne peuvent être dits avec des mots du langage parlé.

Le langage des formes traite aisément des situations paradoxales où une chose est en même temps son propre contraire.
Il permet d’évoquer très simplement avec des formes et des couleurs une situation complexe à la fois rassemblée / écartée et continue / coupée.

La clef qui permet de déchiffrer le langage des formes est la notion d’évolution de la complexité. En ce qui concerne l’art, c’est l’évolution progressive de la complexité de la société humaine qu’il s’agit de comprendre, car l’art garde trace de cette évolution de la société.

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Lascaux

Ce que nous apprend l’art sur l’évolution de la complexité vaut pour n’importe quel phénomène physique qui se complexifie :
- Comment à partir d’une eau calme, se crée la complexité d’un tourbillon ?
- Comment d’une simple cellule qui se recopie, naît la complexité d’un organisme vivant autonome ?

L’homme a été de tous temps une parcelle individuelle immergée dans l’océan de sa société qui s’est complexifiée progressivement au fil des civilisations, mais il nous a fait l’amabilité de chaque fois noter scrupuleusement par des graphiques précis comment se transformait en lui la perception du rapport de lui-même à son groupe.

Son carnet de bord expérimental, commencé il y a bien plus que 30 000 ans, nous l’avons retrouvé, c’est l’Histoire de l’art  !

La conception de l’Art

L’artnote [1] est une activité humaine, le produit de cette activité ou l’idée que l’on s’en fait, s’adressant délibérément aux sens, aux émotions et à l’intellect. On peut dire que l’art est le propre de l’homme, ce qui le distingue au sein de la nature, et que cette activité n’a pas de fonctions clairement définies.

Effectivement, les définitions de ce concept varient largement selon les époques et les lieux, et aucune d’entre elles n’est universellement acceptée. Ainsi, pour Marcel Mauss, un objet d’art, par définition, est l’objet reconnu comme tel par un groupe. 

En Europe, depuis la fin du XVIIIe siècle, ce terme recouvre principalement les produits dits des beaux arts tels que la sculpture, la peinture, l’architecture, les arts graphiques, mais aussi la musique, la danse, la poésie et la littérature. Depuis s’y sont ajouter d’autre formes d’art comme la cuisine, le cinéma, le théâtre, la photographie, la bande dessinée, la télévision, le jeu vidéo, voire l’art numérique. La classification des arts n’est toutefois pas universelle et rechercher une classification unanime semble impossible, voire un anachronisme.

Cette conception de l’art comme activité autonome, comme production par des artistes d’objets que l’on s’accorde à trouver beaux, suivant un jugement de goût, date entre les xviiie et xixe siècles. Mais on considère souvent que l’art moderne et contemporain ont abandonné la notion de beau ou de style intemporel pour ce qui semble être, très généralement, des principes de transgression ou de rupture.

A lire, L’Histoire de l’art, Ernst Hans Gombrich [2] pour les amoureux de l’art. Un des ouvrages d’histoire de l’art les plus célèbres, publié pour la première fois en 1950, l’auteur y présente l’ensemble de l’histoire de l’art, des primitifs à l’époque actuelle. Il défend en particulier les thèses suivantes :

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Art Egyptien
Ici une vision en bus te du prince Amon her-Kophechef. Comme on peut le remarquer le visage est de profil mais l’oeil est dessiné de face , car pour les Egyptiens l’oeil doit être capable de tout voir. le bassin , les jambes et les pieds ( voir ci-dessous) sont aussi de profil alors que les épaules et le cou sont représentés de face. Le nombril est aussi généralement centré car il représente la vie et doit être visible.

L’art égyptien vise à exprimer la forme, l’essence des choses, dans une perspective religieuse (conserver ces choses pour qu’elles accompagnent les morts dans l’au-delà). C’est pourquoi chaque chose y est représentée sous son angle le plus caractéristique (le visage de profil, l’œil de face, le buste de face, le pied de profil, etc.).
L’art grec invente le raccourci et insuffle peu à peu de la vie aux formes abstraites héritées de l’art égyptien (et non l’inverse : il ne s’agit pas d’idéaliser une forme vivante mais de donner vie à une forme abstraite). Par le sfumato, Léonard de Vinci accroît la vie et le réalisme de ses œuvres, en particulier la Joconde (Vinci y utilise le sfumato aux commissures des lèvres et des yeux).
Les impressionnistes, une nouvelle fois, renoncent à l’exactitude pour mieux reproduire l’impression que nous ressentons face aux choses. Van Gogh est à l’origine de l’expressionnisme, Cézanne est à l’origine de l’art abstrait et du cubisme, Gauguin est à l’origine du fauvisme.

Sources : Gombrich, Histoire de l’Art, Quator, Wikipédia.


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