TITRE DU FILM: The Lady
DATE DE SORTIE: 30 novembre 2011
REALISATEUR: Luc Besson
SYNOPSIS Allociné: « The Lady » est une histoire d’amour hors du commun, celle d’un homme, Michael Aris, et surtout d’une femme d’exception, Aung San Suu Kyi, qui sacrifiera son bonheur personnel pour celui de son peuple. Rien pourtant ne fera vaciller l’amour infini qui lie ces deux êtres, pas même la séparation, l’absence, l’isolement et l’inhumanité d’une junte politique toujours en place en Birmanie. « The Lady » est aussi l’histoire d’une femme devenue l’un des symboles contemporains de la lutte pour la démocratie.
Près d’un an jour pour jour après la libération d’Aung San Suu Kyi, « The Lady » sortait dans nos salles. Luc Besson raconte l’histoire de cette femme exceptionnelle au destin hors du commun.
Et il le fait non pas à travers son parcours politique mais à travers sa vie privée. Car l’histoire de « The Lady » est d’abord celle d’un amour sans faille.
La grande réussite du film tient à cela. On connait la femme politique mais moins la Femme.
Le réalisateur a choisi de ne pas centrer son histoire sur le combat d’Aung San Suu Kyi pour la démocratie, mais sur l’amour qui la lie à son mari, Michael Aris.
Et c’est peut être bien lui le véritable héros. Il s’est battu sans relâche pour obtenir la libération de sa femme, allant jusqu’à proposer son nom pour le Prix Nobel de la Paix.
Malgré les refus de visas et les kilomètres qui les séparaient, il n’a jamais cessé de lutter pour elle. Le film lui rend justice et montre le rôle primordial qu’il a joué dans le combat de sa femme.
Certains pourront regretter l’absence d’analyse politique et un côté mélodramatique excessif.
Il est vrai que les motivations d’Aung San Suu Kyi ne sont pas clairement présentées et que le contexte politique n’est pas réellement évoqué.
Mais comment faire autrement pour raconter le drame qu’a vécu celle que l’on surnomme « The Lady » ? Un amour et une vie familiale sacrifiés au profit de convictions politiques sans faille.
La mise en scène met en parallèle l’enfermement de Suu et la vie de sa famille restée en Angleterre. Elle rend la séparation encore plus insupportable.
Ces personnages d’exception sont interprétés par deux comédiens tout aussi exceptionnels. Michelle Yeoh et David Thewlis sont parfaits. L’actrice a trouvé un grand rôle et lui est bouleversant dans le rôle de ce mari présent malgré tout.
Un grand film de cinéma qui rappelle que la lutte pour la démocratie est plus que jamais d’actualité au moment où Liu Xiabo, Prix Nobel de la paix 2010, est toujours emprisonné en Chine.
Bénédicte de M.
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