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Critiques Séries : Great Expectations. Mini-series. Part 1 to 3.

Publié le 28 décembre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

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Great Expectations // Mini-series. Part 1 to 3.

Hier soir, la BBC One diffusait la première partie d’une nouvelle adaptation de l’ouvrage « De grandes espérances » ou Great Expectations de Charles Dickens. Il s’agit d’un ouvrage en trois volumes, dont le premier est adapté avec cette première partie. Dickens est une sorte d’institution à Noël, et surtout en termes d’adaptations. On ne compte plus le nombre de fois que Great Expectations a été adapté (et encore il ne bat pas Oliver Twist et David Copperfield à mon avis). Pour en revenir à Great Expectations, c’est beau. C’est la première chose qui m’est venue à l’esprit. L’image est belle, et on voit que c’est de la BBC. Du côté de l’histoire c’est vite redondant et pourtant, on en raconte des choses dans ce premier épisode. Ce n’est pas la faute à l’histoire. Pour avons lu le livre, je pense que cette adaptation aurait pu être plus ciselée, et parfois moins feignante. Mais bon, on comprend très bien le propos de l’épisode, et surtout, je ne me suis pas vraiment ennuyé (sauf peut être la première partie, qui dure un peu trop longtemps, comme le livre, mais c’est mieux écrit dans le livre).

Élevé, à la mort de ses parents, par sa sœur et son mari, Pip semble promis à l'existence obscure d'un jeune villageois sans fortune. Le destin de Pip est bouleversé quand il fait la connaissance de l'étrange Miss Havisham, qui vit recluse dans son manoir de Satis House en compagnie de sa fille adoptive, Estella, au nom prédestiné, dont la froide beauté exalte et désespère tout à la fois le jeune garçon.

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A l’instar de ses deux autres œuvres que j’ai cité plus haut, Dickens utilise ici un enfant en guise de guide tout au long de son histoire. La narration de ce premier épisode est donc plutôt fluide, malgré le côté rustre de certains moments (la famille qui a du mal a subvenir à ses propres besoins, l’enfant qui n’a que son travail de forgeron à côté du père de Pip, Pip et ses déceptions avant son grand retour sur le devant de la scène, …). Ce n’est pas une belle histoire au début, au contraire, elle n’est pas toute rose et c’est bien ce que compte nous prouver cette adaptation. Et je dois avouer que Miss Havisham, incarnée par l’excellente Gillian Anderson, méconnaissable pour l’occasion, est fascinante. Autant dans le livre elle était déjà très passionnante, mais à l’écran, la prestation de l’actrice est vraiment époustouflante. Même si l’on pourrait croire que la pauvre en fait des caisses (ce qui semble parfois être le cas comme avec la scène de dépression nerveuse qu’elle nous fait), finalement j’ai trouvé le ton toujours juste.

Adapté Dickens c’est aussi faire attention à ne pas passer à côté. Cette adaptation parvient à tenir ses reines du début à la fin, et c’est surprenant. La montée en puissance du propos afin de nous mener à la fin de l’épisode au départ de Pip pour Londres m’a même touchée. Autant que dans le livre quand Pip découvre qu’il va enfin recevoir une éducation propre et digne de ce nom. Le personnage apparaît donc comme surprenant mais également excellent. Les passages avec Miss Havisham sont assez cocasses au fond, car on a une petite moquerie derrière les manières de pauvre de Pip. C’est assez sympathiquement foutu. En tout cas, je serais là pour les deux autres parties, j’ai été emporté par l’adaptation bien que ce ne soit pas la meilleure que j’ai vu de cette très jolie histoire. Dickens est un classique, à Noël en particulier, et je suis donc très content de voir que les anglais ont décidés de nous en livrer une nouvelle adaptation. Peut être que la suite sera de bonne augure et surtout encore plus réussie. J’espère.

Note : 6/10. En bref, une première partie fidèle et libre à la fois, mais également très sympathique.


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