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Hope and Glory

Publié le 28 décembre 2011 par Olivier Walmacq

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genre: comédie dramatique
année: 1987
durée: 1h50

l'histoire: Billy a 7 ans lorsque la guerre transforme son quartier de la banlieue londonienne en un terrain de jeu extra et insolite.

la critique d'Alice In Oliver:

Le réalisateur, John Boorman, a touché à tous les styles: du film d'horreur (L'Exorciste 2: l'Hérétique), au fantastique (Zardoz), en passant par le survival (le superbe Délivrance), il était donc logique que le cinéaste rajoute le genre dramatique à son arc.
En 1987, John Boorman réalise Hope and Glory, en français, La Guerre à 7 ans, un film qui hésite entre guerre, tragédie et comédie dramatique.

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En vérité, Hope and Glory est probablement le film le plus personnel de John Boorman. En effet, avec Hope and Glory, le réalisateur évoque son enfance durant la Seconde Guerre Mondiale.
A l'époque, l'Angleterre est en guerre contre l'Allemagne nazie et subit de nombreux bombardements. Le film suit alors l'histoire de Bill, un gamin de sept ans.
Ce dernier subit le quotidien de la guerre: les alertes, la fuite et les bombes lancées quotidiennement par les allemands.
Il voit également son père partir au front. Dans un premier temps, sa mère décide de l'envoyer en Australie.

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Mais finalement, la famille trouvera refuge dans la maison du grand-père quelque part dans une banlieue de Londres. Bill a sa façon à lui d'échapper à ce quotidien monstrueux. Il fuit alors la réalité sur les terrains de jeux avec ses camarades. Pour John Boorman, c'est l'occasion de revenir sur son enfance, sur sa famille, sur ses espoirs et sur sa solitude.
John Boorman signe un film souvent bouleversant, servi par des acteurs épatants. Le jeune Sebastian Rice-Edwards livre une grande prestation dans ce jeune gosse qui ne comprend pas grand chose à cette bataille.
Après, ce n'est pas non plus un chef d'oeuvre. Le film souffre tout de même de certaines longueurs et aurait gagné à durer un petit quart d'heure de moins.
Reste ue oeuvre méconnue et à découvrir dans la filmographie d'un réalisateur décidemment passionnant.

Note: 14/20


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