Magazine Cinéma

Politique sécuritaire et nationalisme judéochrétien

Par Plumesolidaire

carton rouge

Jour après jour la Droite populaire impose au pays sa cuture autoritaire, et sécuritaire; et son nationalisme judéo-chrétien.

  

Condamné par la gauche et le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand, comme par Christine Boutin et le cardinal André Vingt-Trois, le texte de la Droite Populaire « Christianophobie en Orient... mais aussi en Occident ! » a manifesté le soutien de l’aile de l’UMP la plus proche du Front National aux catholiques intégristes de CIVITAS, qui s’opposaient à la diffusion du spectacle « Golgotha picnic » au Théâtre du Rond-Point à Paris (Le nouvel Obs)

  

Lors de sa deuxième convention nationale, le 29 novembre, la majorité a réaffirmé son obsession de l’immigration et de la pénalisation des mineurs, en  : toujours et encore les immigrés et leurs descendants.

Concernant la justice des mineurs, l’UMP souhaite rendre possible des «travaux de réparation des actes commis dès 12 ans, avec l’autorisation des parents», et  « proposer ce qui pourra être un code pénal spécifique pour les mineurs» afin de «renforcer l’exemplarité de la sanction et disposer de sanctions plus adaptées à des premiers délits».

 

Pour ce qui touche à l’immigration, « Claude Guéant a annoncé, une «réforme» du droit d’asile, tandis que l’UMP  s’en prend aux familles des étrangers qui se sont vu reconnaître le statut de réfugié. Les conditions mises au rapprochement familial (qui s’applique aux réfugiés) seraient alignées sur celles du regroupement familial (qui concernent les étrangers en situation régulière). Sachant les risques que courent les proches restés au pays d’un étranger réfugié politique en France, cette disposition est criminelle.

Tout aussi discutable est la réforme de l’Aide médicale d’Etat (AME) qui serait «recentrée sur les situations d’urgence sanitaire et sur les risques épidémiques». Un étranger ne pourrait en effet pas espérer se faire soigner avant d’être gravement malade. Dans l’intervalle, il aura pu contaminer d’autres personnes. Et à l’arrivée, il n’est pas sûr que le coût de son traitement revienne moins cher à la collectivité.

Enfin l’UMP reprend à son compte une disposition de la frange droitière de l’UMP : à l’avenir, «une personne née en France de parents étrangers qui souhaite acquérir la nationalité française devra, entre 16 et 18 ans, en faire la demande». Par ailleurs, le droit de vote et d’éligibilité sera réservé aux citoyens français ou européens, même si, selon un sondage BVA pour le Parisien, l’opinion publique y est favorable à 61%.

En 2010, plus de 60 000 étrangers ont été enfermés dans les 27 centres de rétention français de métropole et outre-mer. C'est deux fois plus qu'il y a onze ans, soulignent dans leur premier rapport commun (pdf ici), les cinq associations autorisées à intervenir dans ces centres: la Cimade, France Terre d’Asile, l’Ordre de Malte, le Forum réfugiés et l’Assfam (Association service social familial migrants).

La durée de rétention peut aller de quelques heures à 45 jours (contre 32 précédemment). La moyenne est de 10 jours.

42% des étrangers ont été éloignés du territoire, selon le rapport. Une proportion relativement stable d'année en année, preuve, selon les associations, d'une «politique de quotas», une «obsession statistique» qui s'avère «inefficace». Les autres ont été libérés sur décision du juge ou de l'administration. (Source Libération du 13 décembre).

Enfin, au cours des derniers jours, Claude Guéant a exprimé le souhait de réduire de 10% l’an prochain le nombre de titre de séjours accordés aux étrangers par la France.

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Plume Solidaire



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