L’évaluation environnementale de la publicité

«Devant le refus obstiné de certains professionnels de s’engager vers l’instauration d’une véritable corégulation de la publicité en France, l’Alliance pour la planète a décidé de mettre un terme à sa participation au groupe de travail post-Grenelle sur la réforme de la régulation publicitaire»

Voici ce qui a été déclaré par l’ONG Alliance pour la planète après avoir travaillé en collaboration avec les publicitaires dans le cadre du Grenelle de l’environnement pour intégrer l’argument environnemental dans la publicité, et éviter le GreenWashing.

Les relations entre les parties ont donc volé en éclats. En réponse, Les ONG vont ré activer leur observatoire indépendant de la publicité mis entre parenthèse depuis le Grenelle.

Ecopublicité est un autre outils de mesure à suivre.

“Ecopublicité est le premier volet d’un projet porté par Price Waterhouse Coopers jusqu’en 2008, visant a mesurer dans sa globalité l’impact environnemental et sociétal de la publicité, et a permettre d’intégrer des criteres environnementaux des la conception des campagnes”.Il est important de remarquer qu’EcoPublicité est développé dans le cadre d’un partenariat entre PwC-Ecobilan et Havas Media France tout en étant soutenu et testé par l’ADEME et LVMH.L’évaluation de l’impact d’une campagne reste un sujet évidemment délicat, mais la communication est un moyen fort pour toucher informer et donner des solutions durables à l’ensemble de la société “consommatrice” civile. Il apparait donc nécessaire d’apporter une régulation de la publicité par le biais d’outils indépendants organisés autour du milieu professionnel et associatif et partageant un intérêt pour les questions de développement durable.Voici une illustration vraiment bonne du greenwashing trouvé sur le blog Inhabitat.

Enfin si vous voulez creuser un peu allez faire un tour sur PSFK et lisez l’article sur l’ecobranding et le greenwashing. Interessant!