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La Jeunesse sous Hitler Episode 3

Publié le 03 janvier 2012 par Olivier Walmacq

jeunesse sous Hitler

Genre: documentaire 
année: 1999
durée: 50 minutes

Synopsis: L'élite du peuple allemand se devait être formée dans des établissements réservés à la race des seigneurs. L'enseignement reposait sur l'apprentissage de la discipline militaire. Pour rentrer dans ses écoles, il fallait montrer sa pure "aryanité". 

La critique d'Alice In Oliver:

Suite du petit cycle consacré à la série de documentaires, intitulée La Jeunesse sous Hitler. Dans ce troisième volet, il est donc question de discipline.
Les jeunes allemands doivent être les meilleurs, l'élite et les seigneurs de la race des seigneurs. Pour cela, Hitler crée des écoles pour former les futurs SS.
Le but est également de fabriquer des technocrates au service du IIIème Reich, et ce, dans tous les secteurs d'activité.

Les enfants d'Hitler doivent être durs, inflexibles et formés pour la guerre. Ils doivent comprendre ce que signifie le sens de la race.
Dans les livres scolaires, le juif est décrit comme un nomade, un personnage nuisible et mauvais. Dans ces manuels, on fait également l'éloge de la race germanique triomphante. Via ce procédé de bourrage des crânes, les enfants deviennent un matériau quantifiable, mesurable et identifiable.

Les enfants apprennent également à jauger la pureté de leur sang par le biais de leur arbre généalogique. Seuls les purs sang aryens peuvent accéder aux grandes écoles hitlériennes. Encore faut-il faire ses preuves dans les sports de combat et sans cesse être le meilleur. Dans ces grandes écoles, les élèves marchent au pas, en rang et au garde à vous. La faiblesse est évidemment bannie.
Même chose pour la défaillance lors d'un exercice physique.

Le mot d'ordre est: loué soit ce qui endurcit. Certains élèves reçoivent même un poignard d'honneur, sur lequel est inscrit: mieux vaut être que paraître.
Les enfants deviennent ainsi des apprentis du pouvoir. La physique est aussi une science de la guerre. Tout cela n'a qu'un seul but: voir comment ces apprentis Führer dominent et comment ils se font obéir.

Rien n'est laissé au hasard et l'idéologie nazie vient également s'infiltrer dans l'art, notamment la musique, la peinture et la sculpture.
Des brigades de mensuration font leur apparition dans les écoles avec des répartitions par groupe. Toutefois, les professeurs évitent d'aborder les sujets qui fâchent. Par exemple, les camps de concentration deviennent des camps de concert, dans lesquels sont tout simplement enfermés les individus indésirables, donc, les juifs.

Même chose pour ce qui se passe sur le front, notamment sur le territoire russe où l'armée d'Hitler est en sérieuse difficulté.
D'ailleurs, les Jeunesses Hitlériennes seront utilisées pour défendre les derniers remparts de Berlin. En vain. A la fin de la guerre, ces jeunes allemands auront du mal à réaliser la mort d'Hitler et la destruction du régime nazi.
Certains ne s'en remettront jamais. Le choc psychologique est rude et les enfants survivants sont priés de rentrer chez eux.

Ce troisième volet peut s'appuyer sur de nombreux témoignages, vidéos et images d'archives. C'est à nouveau un documentaire riche et passionnant, toutefois un peu répétitif, à l'image des précédents films.
Cependant, ce documentaire reste nécessaire pour connaître le sens de l'histoire et l'importance du Travail de Mémoire.

Note: 15/20


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