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Dexter – Saison 6

Par Mg
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Notre grand ami Dexter passe la sixième année sans coup férir, amenant une belle saison après une cinquième assez terne. On s’est habitué, avec le serial killer le plus en vue de Miami, c’est à peu près une saison sur deux.. Quoique la prochaine (les saisons 7 et 8 ayant été commandées bien avant le final de la 6) s’annonce excitante.

Dexter se pose des questions. Depuis 5 années, il a beaucoup évolué, son mode de vie et ses repères ont changés ; perte de sa femme, rencontre avec d’autres serials killers ou victimes, et surtout naissance d’un fils. Voilà de quoi se projeter, et c’est le temps pour Dexter de se confronter aux croyances extérieures, Dieu et tout le reste. Ce qui impacte peu sur son comportement (on ne le changera pas), mais le confronte à une tentative de comprendre ce besoin de croire en un être supérieur. La saison le confronte donc à un ex-taulard devenu prêtre, assez traumatisant pour Dexter puisqu’il croit peu en la rédemption… Et puis l’affaire de l’année, un serial killer appelé le Doomsday Killer. Soit un professeur et son élève, persuadés de la fin du monde imminente, et sacrifiant quelques personnes dans des mises en scène spectaculaire. On avait rarement vu aussi gore depuis les premières années du show. Si, comme à chaque fois, la série utilise toute son histoire pour mieux perturber son héros, Dexter s’en sort à grand peine, peu en danger de mort au final, mais toujours aussi prêt d’être découvert. Un suspense travaillé jusqu’à la dernière minute…

A côté de lui, la série se redessine petit à petit. Ses collègues changent un peu, de nouvelles têtes arrivent, et cette année Debra devient lieutenant. Une évolution sympathique pour le personnage, qui va de pair avec un isolement grandissant, ce qui amènera un cliffanger assez fou. Pour le reste, malheureusement peu d’intérêts dans les sous couches de la série, sauf une ou deux pistes qui risquent de prendre de l’ampleur l’année prochaine. Dexter réussit une année pleine, écartelé entre une crise de foi et un tueur ayant le sens du spectacle, sous la moiteur du soleil de Miami. Même si certains échappatoires restent assez peu crédibles, le plaisir est là. Et aux vues de la dernière minute (dans un dernier épisode assez mou), on salive d’avance de savoir comment il va gérer sa future vie, et sa relation avec sa soeur.


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