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Patricia Laranco (Île Maurice / France).

Par Ananda

Et si l’Univers aspirait à ce qu’on le déchiffre, à ce qu’on le décode ?

S’il était une manière de langage, ne demandant qu’à être décrypté, qu’à passer de l’opacité à la transparence au moyen de la lucidité que l’intelligence, l’aptitude à comprendre apportent ?

Déjà, l’on commence à voir poindre cette idée (ce soupçon) chez les grands scientifiques.

Nous sommes les fruits, les enfants du hasard et de la logique.

Les questions que pose la science actuelle sont de nature philosophique. C’est vers elles que les philosophes doivent se tourner pour penser.

Et quoi de plus normal ? A la base, les quêtes de la science et de la philosophie sont les mêmes : expliquer, comprendre l’Univers qui nous baigne ; expliquer, comprendre notre propre fonctionnement, notre propre nature ainsi que les interconnexions entre nous et cet Univers.

Descartes et Pascal n’étaient-ils pas scientifiques ET philosophes ?

Pourquoi, dès qu’une femme réalise quelque chose de remarquable, l’appelle-t-on à tout coup « femme d’exception », « femme hors du commun » ?

Les implications de cette étiquette ne sont-elles pas humiliantes, méprisantes pour l’ensemble des femmes ? Ne les désignent-elles pas implicitement comme vouée à la médiocrité, à l’infériorité ?

Il est difficile de vraiment faire confiance aux êtres humains.

Entre leurs mensonges, leurs hypocrisies, leurs volte-face et leurs humeurs changeantes…

Dans la vie citadine moderne, les êtres humains ont fréquemment tendance à devenir sujets aux relations instables, passagères ; ils se lassent facilement et vite des gens avec qui ils sont en contact, dont le moindre travers suffit à les rebuter, à les détourner.

« L’Homme des villes », amoureux fou de la nouveauté et de la mode, papillonne au gré des remous, des aléas d’une vie de plus en plus sujette à la discontinuité et au « caprice ». Sans cesse sollicité par des informations inédites qui le « bombardent », il change d’ « amis », voir même d’idées, de goûts comme il changerait de chemises. Il préfère la « magie de la rencontre » aux affres de la relation à long termes, qui exige beaucoup plus d’efforts. Il devient le jouet insouciant, volage, hâtif de l’immédiateté, qui se combine à merveille avec le culte de l’ego.

Demandez-vous, après, pourquoi il se plaint si souvent d’être « seul » !

Les gens qui se sentent rejetés sont chiants.

Et plus ils sont chiants, plus ils provoquent la mise à distance.

Et plus ils provoquent cette dernière, plus leur côté chiant prend de l’ampleur.

Chez l’Homme, la plus petite marque de « supériorité » peut devenir prétexte à condescendance. De même que la moindre marque d’ « infériorité » peut donner lieu à l’éveil de l’envie, de la jalousie.

L’être humain se démarque de l’animal par peu et énormément de choses.

Enormément de tendances contraires coexistent et se font la guerre en l’être humain (dont les moindres ne sont pas son animalité et son « quelque chose d’autre »).

Quoi d’étonnant, donc, à ce qu’il soit si souvent porté à l’incohérence ?

La Mort (non, pas la mort) est le propre de l’Homme.

P. Laranco


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