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Chinawoman, une découverte

Publié le 07 janvier 2012 par Lcassetta

Il est inconcevable qu’à l’ère du numérique, des réseaux sociaux, il ne vous ait été encore porté à votre connaissance tout le talent d’une artiste valant indubitablement le détour. Chinawoman.

Une canadienne qui balance ses notes pour trémousser ces désirs cachés sous nos arias engoncés. Ces désirs refoulés envieux de se prélasser en plein air parmi les quelques lueurs de soleil qui illuminent encore notre horizon en ce coucher de soleil. C’est en cette harmonieuse discordance qui se fait bon d’être sentie, que notre âme requiert en un dernier souffle quelques notes nonchalantes pour adoucir notre quiétude.

Chinawoman est ainsi l’atmosphère décalée et plaisante d’une jouissance sentimentale. Un tout, agglutiné en un en des sons et une voix pas si connus que ça, mais au talent certain. Aux sons relâchés, cataclysme de ce dernier soupir de la journée qui se lâche sans vergogne et sans crainte surtout.

Histoire de mieux cerner l’effet atypique qu’est en mesure de vous être offert, il convient de vous présenter quelques titres phares et qui deviendront, sans aucun doute, des morceaux de choix dans votre playlist.

Show Me The Face. Un air de balade, une chanson timide qui passe ici comme une forme malicieuse de remède. Remède à nos sens qui se meuvent sans trop le savoir tout au long de la journée, et qui se voient comme prélassés. Anesthésiés par une musique si simple, au message fort d’amour et à la voix de la chanteuse d’une profondeur ajuste à ce qu’il faut à chacun d’entre nous.

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Se ramène par la suite une douce, élégante et vintage chanson, Aviva. A la connotation sexuelle bien plus que flagrante, mais aux jeux de musique ingénieusement introduits pour nous présenter, la chanson qui se doit de résonner en nos tympans. « Come on let’s have a threesome » est le refrain qui revient sans cesse, avec toujours plus d’énergie enfouie. Cela serait sans parler de l’univers retro prédominant. Un univers isolé, d’une limpidité vulgaire et au gout sucré de la jouissance sexuelle. Une voix et des images qui vont de pair pour transporter toujours plus l’auditeur, ici présent et qui n’est venu que chercher la petite fin de sa journée.

Russians Balerinas. Pour la fin, telle une bombe de rock avec toujours et encore la touche vocale de Chinawoman comme signature. La chanteuse nous livre là, sur un tout autre registre au niveau rythmique, une performance toujours aussi impressionnante de la part d’un groupe et d’une chanteuse qui valent entièrement et assurément un très grand intérêt !

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Il existe fort heureusement d’autres perles à dénicher sur la chaine Youtube de Chinawoman, des perles tantôt enthousiastes, tantôt mélancoliques. Un contraste dans le registre propre à ce dont nous avons tous besoin, en chaque fin de journée.

Chinawoman, une découverte
Soufiane (Soufiane Sbiti)

à 19ans, Soufiane se veut être un artiste-schyzo-poète à plein temps. En plus d'être rédacteur ici, à Lcassetta.com, il est aussi rédacteur en chef d'Artisthick.ma. Passionné de proses, de cinéma et de musique, il se nourrit essentiellement de tout ce qui a trait au beau et au profond.


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