Magazine Conso

#97 You drive me crazy.

Publié le 09 janvier 2012 par Victoireroset @victoireroset

Bonjour tout le monde :) Ma semaine fut très chargée, je n’ai pas pu posté comme je l’aurais souhaité. Mais me revoici, et je sens que je vais me faire encore quelques amis avec ce post :)

Hier soir, quelques mois après la bataille, je me suis enfin décidée à regarder Drive, de Nicolas Winding Refn avec le fameux Ryan Gosling (Je me rappelle de lui dans Hercule, cette vieille série has been qui passait sur TF1). Le monde a crié au chef d’oeuvre, et même si les histoires de voitures ne me passionnent pas à la base, la curiosité a eu raison de moi. Je connaissais déjà le titre phare de la bande originale, vu qu’il passe en boucle sur Nova. Toute personne se revendiquant un peu à la pointe, se devait d’avoir “Kavinsky – Nightcall” dans sa playlist, donc impossible de passer outre en soirée.

#97 You drive me crazy.

Je n’avais lu aucune critique, ni même le synopsis du film. Me voilà lancée vierge de tout avis dans le film, mis à part que c’est “géniaaaaaaaal”.

On est à Los Angeles, dans des quartiers un peu pourris, mais pas trop, et on suit les aventures de Ryan Gosling, très blond, avec une coupe de cheveux mélange Justin Bieber et Dawson, habillée d’un blouson Scorpion défiant tous les critères de la mode. L’histoire est… légère. Ce monsieur est à la fois garagiste, et chauffeur/cascadeur pour des films. Il profite de son talent de conduite et de ses connaissances mécaniques pour être chauffeur lors de braquages la nuit. C’est le pitch.

Evidemment, sa voisine est une blonde pas trop moche, coup de foudre à la première montée d’ascenceur, et cette demoiselle provoquera un évènement tragique, malgré elle. L’amour, c’est sympa, mais c’est casse-gueule.

Comme vous le voyez, rien de bien palpitant. J’avoue, la photographie du film est assez classe, la réalisation propre et léchée. C’est agréable à regarder. Après, le film est d’un ennui mortel. Je m’explique :

Ryan Gosling est beau gosse, ce n’est pas un dieu grec, mais il a des atouts indéniables. Mais faut croire que ces atouts se limitent à son profil, il n’est quasiment jamais filmé de face, son charme ne doit passer que par son nez. Sa performance d’acteur reste très moyenne. Il a en tout et pour tout 4 phrases de répliques, et il se contente d’une seule expression : la moue. Je fais la moue dans la voiture, dans mon appartement, au garage et dans l’ascenceur. J’imagine déjà les jeunes filles hystériques devant les plan de 10 minutes sur le profil de Ryan qui fait la moue, mais bon, moi ca m’emmerde.

#97 You drive me crazy.

La copine / voisine de Ryan, Carey Mulligan, est vraiment insignifiante. On peut mettre n’importe quelle actrice à sa place, on y verra que du feu. Le film est terminé, on a déjà oublié à quoi elle ressemble. C’est quoi son nom déjà ? Aucune idée.

L’histoire est très clichée, et cousue de fil blanc. C’est linéaire, peu de surprises. On se demande juste si le réalisateur va opter pour l’option 1 : le héros meurt, ou l’option 2 : le héros ne meurt pas. Le seul intérêt, ce sont les scènes de violences. Très dures, très crues, et souvent surprenantes. Pour le coup elles sont originales, bien filmées, et vraiment dérangeantes sans être trash. Faut quand même attendre presque une heure pour que la première scène étonnante apparaisse.

Malgré une image impeccable, et une bande originale sympa (bon y’a que trois titres, pas de quoi s’extasier sur un album non plus), je me demande pourquoi les gens ont  proclamé ce film culte. Je suis sure que vous, lecteurs et lectrices, vous l’avez vu et que vous avez aimé. Dites moi ce que vous avez apprécié, et en quoi ce film mérite mon approbation !

Bonne semaine à tous et à toutes !

Victoire.


Tagged: cinéma, critique, drive, ryan gosling

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Victoireroset 1668 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines