Il n'y a pas qu'en France qu'on a des Claude Guéant, et une administration claudiquante. Le Canada pourrait à cet égard donner l'exemple. Marie-Claudia Vitry, son compagnon Jean-Marie Robion, et leur fille Cheyenne, trois ans et demi, viennent de l'île de la Réunion, et sont installés au Québec depuis 2006. Ils ont effectué toutes les démarches légales auprès des administrations concernées, et auraient reçu des assurances quant à leur imminente régularisation. Mais l'agence qui s'occupe de leur dossier a, semble-t-il, égaré leur passeports.
Une situation d'autant plus pénible que Cheyenne est traitée pour une leucémie au Centre hospitalier de l'Université Laval (CHUL). « Le moral est en dessous de zéro. On tient le coup pour Cheyenne. Je me retiens pour ne pas pleurer devant ma fille et hurler ma colère », a déclarée, amère, Marie-Claudia Vitry, au site Canoë.ca
"On se fout de nous depuis le début. On nous dit : ne vous inquiétez pas, on ne va pas vous chasser. Mais, sans statut légal, on ne peut pas travailler. On épuise nos économies, pendant que des emplois bien rémunérés nous attendent ici", déplore de son côté Jean-Marie Robion.
"La petite famille, qui vivait à l'île de la Réunion, est arrivée au Québec en 2006, à l'invitation d'une délégation canadienne.
Leur permis de séjour temporaire est expiré depuis près d'un an. Le couple a depuis multiplié les démarches auprès d'Immigration Canada.
Les Vitry-Robion ont lancé un cri du cœur, en novembre, afin que leur petite Cheyenne, trois ans et demi, puisse continuer à recevoir sa chimiothérapie au CHUL.", conclut Canoë.ca.
François GILLET
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