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“Les méchants et les bons” ou “les sales mecs et les mecs bien” du web marocain (1/2)

Par Citoyenhmida

“Les méchants et les bons” ou “les sales mecs et les mecs bien” du web marocain (1/2)

Je suis tombé par le grand des hasards sur la vidéo  Dailymotion du candidat malheureux  aux élections législatives françaises de 2007 sur laquelle Olivier Ferrand, actuel patron de la fondation TERRA NOVA, think tank proche du P.S., déclarait avec un certain aplomb que Nous sommes les bons; il y a dans cette affaire des bons et des méchants. Vous êtes de la camp des bons!”

Cette affirmation péremptoire  m’a inspiré  deux billets sur une certaine typologie des internautes marocains.

En effet, sur le web marocain, il semblerait qu’on croise  des “bons” et des “méchants” ou en d’autres termes pour rester dans le registre sémantique de la politique française des “sales mecs” et des “mecs bien”.

Alors, honneur aux damnés de la la toile!

Commençons par les “méchants”, par les “sales mecs”, ceux dont certains ont doctement décidé qu’ils n’ont aucune notion de l’honneur, ou encore qui ne connaissent pas de limitent à leur honte, juste parce qu’ils ont osé dire ce qu’ils pensaient et que cela n’allait pas avec l’air du temps.

Qui sont-ils, ces méchants, ces sales mecs qui polluent le web marocain, ces internautes indignes, méritant d’être ostracisés et mis au ban de la communauté?

Je vais essayer d’en tracer le portrait-robot.

Age : il s’agit en général de personnes d’âge mûr, sinon avancé., mais pas nécessairement.

Sexe et état civil : le plus souvent des hommes, souvent père de famille et parfois  grand-pères.

Profession supposée : servant ou ayant servi l’état et bien sûr  s’étant  largement servi au passage, sans qu’aucun commencement de  preuve de ces suppositions n’ait été apporté.

Formation : Quelques fois universitaires ayant suivi les enseignements de grands professeurs marocains ou étrangers, parfois de simples bacheliers du temps où le bac avait un sens et un poids, avec quelques autodidactes respectables.

Culture générale : Très variable et le souvent puisée dans les lectures les plus diverses. Eclectique mais solide, elle reflète l’enseignement de l’époque où les élèves et les étudiants ignoraient ce qu’est le copiage, la triche et les cours particuliers.

Culture politique : Parfois militants dans les partis traditionnels, souvent apolitiques, quelques fois ayant frayé avec la gauche et s’en étant éloignés, mais s’intéressant aux arcanes de la politique du pays, à  celles de la France ou même à celles d’autres pays.

Culture historique : Assez limitée car les programmes scolaires de l’époque étaient axées sur l’histoire de la France du fait des contingences de la situation du pays. Cela  a souvent créé  chez les intéressés une soif de la découverte de l’histoire du Maroc.

Culture artistique : Grands amateurs de musique andalouse, cinéphiles souvent avertis, inconditionnels de grands chanteurs à texte français et des chansons classiques arabes, sans pourtant renier la musique des 70ths.

Projets d’avenir : Voir ce pays continuer sa marche vers le progrès et la démocratie, regarder en arrière et apprécier les avancées, regarder vers l’avenir et mesurer les efforts à réaliser.

Bien sûr ce portrait-type peut connaitre des fluctuations mais l’ensemble est assez représentatif du “méchant” internaute, du “sale mec” du net, réactionnaire, opposé à toute forme de démocratie, souvent ayant vendu son âme au diable du pouvoir en place!

Soit!

Ainsi en ont décidé les “influenceurs” qui au fond ne représentent qu’eux mêmes.

A suivre ……..avec le portrait robot du “bon” internaute, du “mec bien” du net marocain.


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