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Ali Baba et les 40 Voleurs

Publié le 14 janvier 2012 par Olivier Walmacq

Ali Baba et les 40 voleurs [FRENCH]

genre: aventure
année: 1954
durée: 1h30

l'histoire: Dans une petite ville d'Orient, un brave homme, Ali Baba est le serviteur de confiance d'un riche bourgeois. Un jour, Ali Baba découvre une caverne où des voleurs entreposent leurs trésors.

La critique d'Alice In Oliver:

Ali Baba et les 40 Voleurs, réalisé par Jacques Becker en 1954, est évidemment l'adaptation d'un célèbre conte homonyme tiré des Milles et Une Nuits.
Pour l'anecdote, il s'agit d'un film de commande, produit avant tout pour faire rire les foules au moment des fêtes de Noël.
A la base, les péripéties d'Ali Baba tournent davantage vers le film d'aventure, voire le fantastique.

Ici, cette adaptation joue surtout la carte de la comédie. Il n'est donc pas très étonnant de retrouver Fernandel dans la peau d'Ali Baba, un serviteur de confiance, mais également un peu trop brave et candide.
Il obéit aux ordres de son maître, un vil homme, propriétaire d'un harem, qui lui ordonne d'aller chercher une femme bien grassouillette.

Ali Baba tombe alors amoureux d'une belle danseuse. Un jour, il découvre par hasard une grotte située dans une montagne.
C'est aussi à cet endroit que des voleurs entreposent leurs trésors. Mais la grotte ne s'ouvre que sur commande et sur une formule magique: "Sésame, ouvre-toi". Ali Baba en profite pour prendre de l'argent, des rubis, des joyaux et des diamants.

Il passe alors du statut de serviteur à celui d'un homme riche et respecté de tous. Hélas, notre héros est particulièrement naïf.
Il décide de partager sa nouvelle richesse avec son maître. Parallèlement, un des voleurs finit par découvrir la vérité.
Pour Ali Baba, les choses se compliquent sérieusement. Les bandits veulent évidemment sa peau et récupérer une partie de leur butin.

Vous l'avez donc compris: le scénario reste archi prévisible. Pour le reste, Fernandel porte le film à lui tout seul sur ses larges épaules.
Certes, l'acteur ne délivre pas une grande prestation et se contente de cabotiner. Toutefois, Ali Baba et les 40 Voleurs reste une production sympathique, dont le charme repose sur son côté kitsch et définitivement vieillot.
L'humour fait rarement mouche. Ensuite, en dehors de Fernandel, les autres interprètes sont unanimement mauvais, à l'image de Samia Gamal, condamnée à danser et à esquisser quelques sourires.

Note: 10.5/20


Ali Baba et les 40 Voleurs


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