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Joffrin. Simple roquet. En costume de chien de garde. Joue merveilleusement bien son rôle.

Publié le 16 janvier 2012 par Mister Gdec

Joffrin. Simple roquet. En costume de chien de garde. Joue merveilleusement bien son rôle.Laurent Joffrin est le fils de Jean-Pierre Mouchard, éditeur, propriétaire des Éditions François Beauval, devenu homme d’affaire, puis gestionnaire de fortune, aujourd’hui à la retraite et de Chantal Michelet, décédée en 1955. Il a passé une partie de sa jeunesse dans le château de Moncé que son père possédait à Saint-Firmin-des-Prés dans le Vendômois, ainsi que sur le yacht où il passait les vacances avec Jean-Marie Le Pen (wikipédia)

  Quand on voit des critiques, des réactions, des observations commencer à fleurir ici et là sur un film qui vient de sortir, on s ‘interroge forcément, on cherche à en savoir davantage, histoire de mesurer si cela vaut vraiment le coup de dépenser près de 9 euros… Car aller au cinéma de temps en temps, c’est vraiment chérot, ce n’est plus tout à fait un luxe populaire que l’on se paie aussi facilement qu’autrefois… On y regarde à deux fois ! Et si l’on est blogueur, c’est encore pire, on veut à tout prix :) se faire une idée, la plus précise possible, pour ne pas encourager un navet, et courir le risque de décevoir ses lecteurs… ou passer pour un con.

 Mais quand je lis la réaction outrée à ce sujet d’un tel flagorneur si peu dérangeant que Joffrin, célèbre figurant de la société du spectacle qui se dit journaliste, puisqu’il s’agit de son nom de scène (son vrai nom est Laurent (André Marie Paul) Mouchard…), ça me donne furieusement envie d’en parler et d’aller voir le film. Car évoquer la théorie du complot politique pour dénoncer justement l’attitude de gens qui seraient sous l’influence de groupuscules d’extrême gauche, qui eux mêmes verseraient un peu trop aisément dans ladite théorie du complot, le raisonnement tordu prête à sourire… C’est le serpent qui se mord la queue, ce patron de Libération, dont tout un chacun a pu mesurer ces dernières années le degré de gauchitude. Plus rien à voir avec le Libération de notre jeunesse… De plus, le film évoque notamment les rapports incestueux entre la presse, la politique et les milieux économiques au travers des dîners du Siècle, dont tout le monde a entendu parler depuis la publication, notamment, du Président des riches… et dont Joffrin était membre pendant longtemps. Jusqu’à ce qu’il s’aperçoive qu’il consituait une oligarchie… Ah bon ? Nooonnn !!! On ne  lui aurait rien dit ? Les cordonniers sont toujours les plus mal chaussés….

Quand de surcroît ledit Joffrin formule sa critique dans l’Express… ça donne forcément moins de poids à sa critique, relevant du réflexe corporatif qui fait penser – à tort ou à raison – que le film a fait mouche ! je vais donc m’empresser d’aller le voir dès que je le pourrai. Merci Monsieur Mouchard ! Une fois fait, je ne manquerai pas de vous tenir au courant et vous dirai ce qu’il en est, pour de vrai… car je suis un gars honnête, moi.

nadiaaouassi – 16/01/2012 16:36:46

Si la presse n’est pas aux ordres pourquoi alors ne jamais aborder des sujets qui dérangent ,qui bousculent notre société bien malade?

(commentaire de l’article de l’express déjà cité)

 Le Synopsis du film (source Allociné) : En 1932, l’écrivain Paul Nizan publiait Les chiens de garde pour dénoncer les philosophes et les écrivains de son époque qui, sous couvert de neutralité intellectuelle, s’imposaient en véritables gardiens de l’ordre établi.
Aujourd’hui, les chiens de garde sont journalistes, éditorialistes, experts médiatiques, ouvertement devenus évangélistes du marché et gardiens de l’ordre social. Sur le mode sardonique, Les Nouveaux chiens de garde dénonce cette presse qui, se revendiquant indépendante, objective et pluraliste, se prétend contre-pouvoir démocratique. Avec force et précision, le film pointe la menace croissante d’une information produite par des grands groupes industriels du Cac40 et pervertie en marchandise.

 Ils en parlent vraiment :

Les nouveaux chiens de garde de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat

Scénario : Serge Halimi, Pierre Rimbert, Renaud Lambert, Gilles Balbastre et Yannick Kergoat.

Sortie salle le 11 janvier

 www.lesnouveauxchiensdegarde.com/

où l’on peut télécharger le dossier de presse du film et obtenir le plein d’infos.

Acrimed

www.monde-diplomatique.fr/

L’humanité

Bakchich (part.1) et (part 2)

Le grand soir

Le blog de Circé

Là-bas si j’y suis

 La bande -annonce du film :


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