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Une façon de nourrir les pigeons

Par Selectionsavicoles

Culbutant danois

Une façon de nourrir les pigeons

Indépendamment de l'entretien, de l'orientation du pigeonnier et des soins à donner à leurs habitants, une question im­portante, fondamentale même est celle de l'alimentation.

Lorsque des éleveurs débu­tants trébuchent, leur échec est dû souvent à une alimentation peu adaptée à la na­ture du pigeon. L'éleveur expérimenté sait que la race légère a moins besoin de nour­riture qu'une race lourde et doit recevoir une alimentation différente.

Si le colombiculteur n'observe pas ces règles, il ne devra pas espérer obtenir des sujets de qualité, même si les reproducteurs sont de haute valeur car pour chaque race, il faut une alimentation appropriée. A sup­poser qu'on force sur la nourriture d'une race légère, ces pigeons perdront bientôt leur forme élégante et leur vivacité pour devenir empruntés et lourdauds.

En matière d’alimentation, les règles seront la régularité, la juste quantité et la bonne qua­lité. La faute de la plupart des éleveurs est de donner trop à la fois. Une telle façon de procéder constitue une source de dépenses pour l’éleveur, tout en donnant des résultats moindres. Les pigeons deviennent trop gras et la fécon­dation laisse à désirer. Il est erroné de don­ner des grains à profusion permettant aux pigeons de manger quand cela leur plaît en conséquence de quoi ils mangent d'abord les graines qu'ils affectionnent et parsèment le pigeonnier de celles qui leur plaît moins. Quand, par la suite, ils se décident à les manger, elles sont certainement souillées. Indépendamment des troubles digestifs, on peut alors craindre des maladies graves. Ces graines éparses attirent des hôtes indési­rables tels que rats et souris toujours por­teurs de germes infectieux. Les rats sont également dangereux pour les pigeonneaux.

Pour ces raisons, le colombiculteur donnnera plu­sieurs repas par jour. A chacun des repas on ne donnera que ce que les pigeons mangent avec appétit sans qu'il y ait des restes. Avec un peu d'observation, l'éleveur aura rapidement évalué la quantité à distribuer.

En hiver et jusqu'au début de l'accouple­ment, on donnera deux repas par jour, le matin et le soir ; le dernier sera plus important. On ne doit pas laisser les oiseaux passer les longues nuits d'hiver avec le jabot à moitié vide, ceci tout en agissant avec mesure pour éviter l'engraissement des pigeons.

Pendant la période de la reproduction, il est recommandé de changer l'alimentation. On donnera des granulés adéquats qui ont le grand avan­tage de faciliter la nutrition des petits. Ils seront distribués le matin et dès que les pre­miers oeufs seront pondus ; ainsi à l'éclo­sion, les pigeons se seront accoutumés. Le dernier repas du soir sera composé de blé, maïs orge, légumineuses, navette, etc. Pour que les petits reçoivent suffisamment de nourriture, on conseille de donner à ce moment‑là, trois repas par jour. Mais même dans ce cas, il convient de ne rien exagérer les quantités car les nourriciers deviendraient paresseux et indolents. Toutes les distributions doi­vent être mesurées et on ne leur donnera chaque fois que ce qu'ils mangent rapidement.

Pendant la mue, deux repas suffisent car à ce moment-là la reproduction doit être terminée et si pos­sible, mâles et femelles séparés.

Pour en savoir plus, afin de toujours mieux conduire votre élevage,

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