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The Underdog Knight

Publié le 18 janvier 2012 par Olivier Walmacq

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genre: action
année: 2008
durée: 1h30

l'histoire: Un ex-soldat simplet, Lao, conserve ses habitudes militaires pour combattre les méchants. Il croise la route d'un gangster, attaché à un code moral, qui s'apprête à voler une antiquité.

la critique d'Alice In Oliver:

Depuis quelques temps, le cinéma s'intéresse à une nouvelle race de super héros, les crétins avec 80 de Q.I. qui essaient de faire la justice dans la ville.
Dans ce style, on a pu voir l'excellent Defendor, un très bon film de genre. Voilà que le cinéma asiatique se lance lui aussi dans cet exercice difficile.
Bienvenue dans The Underdog Knight, réalisé par Ding Shen en 2008 !

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Dans The Underdog Knight, nous faisons la connaissance de Lao, un ancien soldat simplet. Ce dernier n'admet pas que les voyous fassent la loi dans sa ville.
Véritable expert dans les combats, il défend les faibles, les enfants et les innocents. Bien sûr, ses petits exploits lui valent quelques ennuis.
Ce qui a le don d'agacer sa maman.

Toutefois, Lao a le sens de l'honneur et ne tue jamais ses ennemis. C'est quelqu'un qui prône bêtement les valeurs du devoir et respect.
En résumé, il est la caricature parfaite de l'ancien militaire combattant pour son pays. Mais un jour, il se fait avoir par un petit escroc.
Lao est alors arrêté par la police et atterrit en prison. Voilà pour les différents élements de ce film d'action qui pourrait se résumer à une sorte de Forrest Gump version Bruce Lee.

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Une bonne idée de départ malheureusement plombée par un scénario qui tourne à vide après une petite demie heure de bobine.
Premièrement, le personnage de Lao est tellement idiot qu'il finit par devenir rapidement agaçant. Ensuite, le film suit son petit bonhomme de chemin sans rien proposer de nouveau. En résulte un film d'action guère palpitant.
Les répliques ne font jamais sourire et les aventures de cet ancien militaire se révèlent quelconques et sans intérêt. Au final, Ding Shen ne parvient jamais à rendre son héros attachant et émouvant.
Ce qui pose tout de même un problème pour ce genre de production qui se veut à la fois naïve et sincère.

Note: 05/20
Note naveteuse: 12/20


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