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EUTHANASIE: Le Dr Bonnemaison présenté comme un serial killer – Société

Publié le 18 janvier 2012 par Santelog @santelog

Alors qu'on compte dans les médias le nombre de mises en examen, soit 7, qui s'accumulent contre le médecin urgentiste de Bayonne, à ce jour, une seule famille d'une patiente décédée à l'hôpital de Bayonne s'est portée partie civile. Ces 3 nouvelles mises en examen du Docteur Bonnemaison, toujours pour empoisonnement volontaire sur personnes vulnérables, viennent s'ajouter à 3 autres cas suspects sur lesquels le juge ne s'est pas encore prononcé. Cette accumulation relance le débat sur l'accompagnement en fin de vie et l'euthanasie pour les personnes atteintes de maladies insupportables et incurables.


Plus de 80% des Français s'étaient dits, il y a quelques mois à un aménagement de la loi. Dès 2000, dans un avis, le Comité consultatif national d'éthique se déclarait favorable à une discussion publique sereine sur le problème de l'accompagnement des fins de vie, comprenant notamment la question de l'euthanasie, soit l'acte de mettre délibérément fin à la vie d'une personne dans l'intention de mettre un terme à une situation jugée insupportable.


Mais le Dr. Bonnemaison accumule les cas. Aujourd'hui placé sous contrôle judiciaire assoupli, avec l'autorisation depuis janvier de résider dans son département des Pyrénées-Atlantiques, interdit d'exercice avec interdiction d'entrer en contact avec des membres de son ancien service de l'hôpital de Bayonne, il encourt la réclusion criminelle à perpétuité, avec, très certainement radiation ou interdiction du droit d'exercer la médecine. De plus, le Dr. Bonnemaison a toujours affirmé ne pas avoir tué ses patients etrevendiqué totalement la responsabilité de ses injections mortelles.


En France, l'application stricte de la loi amène à qualifier l'euthanasie d'homicide volontaire, d'assassinat ou de non-assistance à personne en danger. Mais les juridictions sont rarement saisies et lorsqu'elles condamnent, tenant compte des droits de respect de toute vie humaine mais aussi de celui de mourir dans la dignité, elles font généralement preuve d'indulgence. Mais c'est le premier cas, en France, où une affaire cumule autant de cas.


Sources : CNOM et CCNE « Avis sur Fin de vie, arrêt de vie, euthanasie »


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