Magazine Séries

Critiques Séries : Justified. Saison 3. Episode 1. SEASON PREMIERE

Publié le 18 janvier 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

vlcsnap-2012-01-18-21h27m52s116.png

Justified // Saison 3. Episode 1. The Gunfighter.
SEASON PREMIERE


Après la très solide seconde saison de Justified, il était logique d'attendre un début de saison 3 excellent. Et même si ce n'est pas un épisode parfait, il arrive à nous offrir de très bons moments et surtout à nous présenter l'intrigue de la nouvelle saison avec beaucoup d'intérêt. L'introduction de Neal McDonough est vraiment parfaite. Je m'attendais pas à ce que l'acteur soit dans la série (j'avais oublié son enrôlement) et sa prestation est à la hauteur. Il incarne Robert Quarles, un personnage qui a un truc en plus. Il place ses premières cartes, tue quelques gens et arrive même à nous faire peur pour nos personnages. Car il faut bien savoir que bon, personne n'est à l'abris dans cette série. On l'a bien vu au fil des années. L'an dernier, l'intrigue des Bennett nous avait été présenté comme une intrigue de terroir, avec des vrais personnages de Harlan et des arrangements propres à eux. Cette année, on monte d'un cran niveau ambition et Neal McDonough nous invite dans le monde d'un personnage intelligent, pervers (oui, je trouve que l'acteur a un regard pervers, toujours, surtout depuis Desperate Housewives en fait) et tordu.
Bien évidemment, on ne sait pas trop où va vraiment nous mener la saison car le personnage, bien que très bien installé, va devoir se faire une place au sein d'Harlan maintenant. Et ce ne sera pas une mince affaire. Le cas de la semaine se tient autour de Fletcher Nix, incarné par le non moins connu Desmond Harrington (Quinn de Dexter). Ce tueur de premier ordre procède de façon assez marrante pour tuer ses victimes puisqu'il leur propose de pouvoir également le tuer lui. Mais avec son pic à glace, il est tout sauf atteignable. Alors que j'ai beaucoup de mal avec l'acteur dans Dexter, je dois avouer qu'ici il a un rôle tout trouvé. On est souvent dans le jeu totalement exagéré mais la réalisation le veut (ambiance feutrée western, chapeau, articulation, gestuelle très rare, …). C'est sûrement ce côté kitch qu'il y a dans le personnage qui fait qu'il l'incarne à merveille. Les deux face à face avec Raylan étaient d'une grande intensité. Le premier dans l'ascenseur et le second dans la chambre de Winona. Et justement, cette dernière scène lance clairement la suite de la saison. Et j'aime ça. Et justement tient, on laissait Raylan avec une balle dans le season finale.

vlcsnap-2012-01-18-21h15m46s27.png
Et cet épisode reprenait bien évidemment très peu tard après ces évènements, où Winona se hâte à l'hôpital pour retrouver son amour (remarquez la grosse pirouette scénaristique pour qu'elle reste à Harlan quand même). Puis trois mois plus tard, ils vont faire sauvagement l'amour, retrouver leur amour et surtout partager quelques dialogues bien sympathiques. J'aime l'alchimie qu'il y a encore Nathalie Zea et Timothy Olyphant. C'est toujours d'une justesse à en faire pâlir plus d'un. J'étais également content de retrouver Jere Burns dans cet épisode. Son personnage est complètement cinglé (il faut dire qu'il est abonné à ce genre de rôle). Afin de ne pas trop faire souffrir l'épisode de la présence de Boyd (je dis souffrir car il faut présenter l'intrigue de la saison et que l'on a que 40 minutes, donc il faut y aller fissa). Très vite le personnage est rendu à la justice. La dernière scène, nous l'introduisant en prison va nous rendre la saison savoureuse. A l'instar de l'an dernier où il avait été volontairement écarté pour mieux revenir.
Je sens que cette année ce sera pareil. Je le vois bien parvenir à s'évader ou gagner un procès ou quelque chose dans le genre. En tout cas, les enjeux sont plus que jamais là. La série se donne vraiment les moyens de lancer cette saison sous les meilleurs hospices. J'ai hâte de voir ce que Robert nous réserve car sa dernière scène dans l'épisode était assez choquante (tuant la femme qu'il aimait - un tout petit peu alors -). Jennifer Birmingham n'aura pas eu beaucoup de temps pour faire ses preuves la pauvre. Yvette qu'elle s'appelait. Mais bon, aller, que la semaine passe rapidement, j'ai un nouvel épisode à voir.
Note : 8/10. En bref, un retour mené tambour bâtant.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Delromainzika 18158 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines