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Cheminer en affaires grâce au mentorat

Publié le 21 janvier 2012 par Kimauclair

LESAFFAIRES.COMQue vous apporte le mentorat ? En ce qui me concerne, le mentorat m’a permis entre autres de développer des habitudes et aptitudes profitables jusqu’à aujourd’hui telles que de ne pas avoir peur de consulter et de se documenter pour tracer son propre chemin en affaires.

J’ai découvert le mentorat, ou plutôt le cybermentorat, en 2002 grâce à Academos, une plate-forme web qui a pour mission d’aider les jeunes de 14 à 30 ans dans leur choix de carrière en les mettant en contact direct avec les personnes actives du monde du travail. À ce moment, je venais tout juste de me voir refuser ma première entrée au Cégep.

Jeune, j’ai toujours aimé créer des projets. Je n’avais toutefois jamais pensé un jour être en affaires. Sur Academos, j’ai eu plusieurs mentors dont un qui a su voir chez moi des aptitudes dʼentrepreneur. Il m’a aidé à les développer pendant au moins 5 ans. Il m’a également motivée à lancer ma première entreprise.

Je me rappelle très bien aussi qu’en 2002 le mentorat était méconnu. Il existe aujourd’hui plusieurs programmes que l’on peut retrouver dans les milieux communautaires, dans les organismes faisant la promotion de lʼentrepreneurship, dans les organisations privées et publiques, etc. Je pense entre autres au programme de mentorat de la Fondation de l’entrepreneurship, à celui de chez Ubisoft Montréal ainsi qu’à celui de l’école secondaire Cavalier-De Lassalle. Il existe également des organismes pouvant accompagner les organisations dans l’implantation d’un programme. L’organismeMentorat Québec en est un exemple.

Des mentors, j’en ai eu plusieurs! Et chacun a sa propre essence, tant à ce qui a trait à ses compétences qu’à ses valeurs! Chacun m’a apporté et m’apporte encore aujourd’hui quelque chose de particulier, quelque chose qui lui est propre! Chacun me fait part de sa propre vision des choses et naturellement de ses propres expériences!

Voici un échantillon des principes de base que j’ai retenus du mentor en question.

Une attitude positive

Ce n’est pas un secret pour personne que si l’on demeure optimiste et que l’on adopte une attitude positive, la réussite en affaires est largement facilitée.

Selon ce mentor, durant ces périodes de désillusions, il faut prendre un recul, analyser la situation et se mettre à penser autrement. Il a une façon toute personnelle de me faire voir les choses différemment devant les obstacles rencontrés, ce qui me permet de réagir positivement et d’éviter que la situation s’aggrave.

J’ai alors moins de difficultés à affronter, je suis d’autant moins déstabilisée et les obstacles peuvent alors être perçus comme des défis.

Mais n’allez surtout pas croire qu’il me fait des accroires! Il ne se gêne pas pour me faire voir la réalité en face! Il me prévient que, quoiqu’il m’enseigne ou qu’il me dise, des erreurs, j’en ferai comme il en a fait! À faire des erreurs, voire de bêtises, celà nous permet de s’arrêter, de réfléchir, d’acquérir de l’expérience et de se relever pour être meilleur dans l’avenir !

L’acceptation du risque

Conserver une attitude positive en toutes circonstances implique l’acceptation du risque. Précisons qu’il est primordial de n’accepter que des « risques calculés », terme largement véhiculé en entrepreneuriat. Il est très facile de demeurer optimiste à la suite d’une situation comportant un risque lorsque tout se déroule comme prévu, mais qu’en est-il lorsque la situation se complique à la suite d’événements hors de notre contrôle et que tout semble tourner à la catastrophe?

Règle numéro un, ne pas paniquer! Ensuite, et c’est là que j’ai vraiment aimé la façon de voir de ce mentor, il faut aller au-delà de notre première impression. Regarder si la situation ne serait pas différente de ce qu’elle apparaît au premier abord. Regarder s’il n’y aurait pas un côté positif à tout cela.

À titre d’exemple, il avait relaté le propos d’un propriétaire d’entreprise connu mondialement qui se dit d’avis que les décisions n’ont pas à être correctes à tout coup, un résultat positif dans une proportion de 70% serait, selon lui, très acceptable. Une bonne décision impliquant une idée novatrice de premier plan, tenant compte du bénéfice potentiel envisageable, peut compenser largement les pertes occasionnées par une erreur ou une malchance, conclut-il!

Enfin, ce mentor ne prétendait nullement innover lorsqu’il me suggérât de considérer l’échec comme une expérience additionnelle.

L’éthique en affaires

Ce mentor, tous mes mentors d’ailleurs, pensent en terme de professionnalisme. Qualité du travail, service empressé, respect de la garantie, entière satisfaction du client et, élément non négligeable, agir dans la légalité en toutes circonstances. Je partage entièrement ces valeurs.

Ces trois principes de base sont élémentaires selon moi. Ils font en sorte que je garde des habitudes bénéfiques à très long terme.

Et vous? Avez-vous déjà eu recours au mentorat ? Que vous a apporté votre mentor ?

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