Magazine Cinéma

King Kong (1976)

Publié le 24 janvier 2012 par Olivier Walmacq

King_Kong_1976

genre: fantastique
Année: 1976
durée: 2h15

l'histoire: Un employé d'une compagnie pétrolière, un zoologue et une jeune femme naufragée débarquent sur une île polynésienne. La jeune femme est enlevée par les indigènes et est livrée à un singe géant: King Kong.

la critique d'Alice In Oliver:

Plus de 40 ans après le chef d'oeuvre d'Ernest B. Schoedsack, John Guillermin décide de réactualiser les aventures du gorille géant, via un remake en 1976.
Le choix du réalisateur n'a pas été aussi facile: les noms de Roman Polanski, Sam Peckinpah et Michael Winner seront évoqués.
Même chose pour le rôle de Dwan: Barbara Streisand et Bo Derek seront pressenties. Finalement, c'est Jessica Lange qui obtient le rôle.

Pour l'anecdote, King Kong est interprété par Rick Baker, qui deviendra par la suite le spécialiste des primates au cinéma, puisqu'on le retrouvera dans Greystoke: la légende de Tarzan, Gorilles dans la Brume, Mon ami Joe et le remake de la Planète des Singes. Avec cette nouvelle version de King Kong, le réalisateur, John Guillermin et le producteur, Dino de Laurentiis seront confrontés à de nombreux problèmes techniques. Le tournage de King Kong ressemblera à un véritable enfer et chemin de croix.

king_kong_1976-king_kong

A l'époque, d'autres productions avec des singes géants se lancent dans l'aventure et viennent concurrencer le film de Guillermin, qui plus est, en reprenant un titre proche du film original. C'est par exemple le cas de Queen Kong.
Ce genre de production fauchée contribue à ridiculiser le remake et à le faire passer au second plan.

Ensuite, il sera question de concevoir un King Kong en animatronique. Malheureusement, le singe ne marche que quand il veut, voire pas du tout !
On en revient donc aux effets spéciaux traditionnels avec l'arrivée de Rick Baker sous le costume de King Kong.
Ce qui est plutôt une bonne idée en fin de compte, l'acteur conférant une grande humanité au primate.

kingkong1976jessica1

Pour le reste, à quelques nuances près, King Kong version 1976 est fidèle à son modèle, en reprenant peu ou prou la même histoire.
Toutefois, le film de John Guillermin est largement inférieur à celui d'Ernest B. Schoedsack. En vérité, la partie la plus faible de ce remake intervient sur Skull Island.
John Guillermin choisit de décrire une île paradisiaque, bien loin de l'enfer décrit dans la version de 1933.

Finie la faune sauvage du premier film. Seul King Kong semble traîner son museau sur Skull Island. Ensuite, John Guillermin passe également à côté de la relation qui se noue entre Dwan (Jessica Lange) et le primate.
La faute revient indéniablement à une mise en scène très kitsch et téléphonée. En dépit de ses énormes moyens et de son vaste budget, King Kong version 1976 ne parvient jamais à surprendre.
C'est un remake assez anecdotique en fin de compte, qui a également subi le poids des années.

king-kong-1976-4845-684428919

Enfin, impossible de s'attacher aux protagonistes en présence. Non pas que Jessica Lange, Jeff Bridges et Charles Grodin soient mauvais, mais les acteurs ne sont ici que pour admirer le grand singe et le nouveau monde qui les entoure.
Toutefois, la dernière partie du film est réussie et vient un peu rattraper les nombreuses maladresses de ce remake.

Note: 10/20


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines