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Face à Face Super Bowl 46 - Les Entraîneurs

Publié le 26 janvier 2012 par Sixverges
Face à Face Super Bowl 46 - Les EntraîneursStéphane Morneau débute sa série d'analyses sur le Super Bowl avec un portrait des entraîneurs-chefs qui s'affronteront à Indy pour clore la saison.

On débute notre analyse détaillée de l’affrontement entre les Patriots et les Giants par les têtes respectives sur le terrain : les entraîneurs-chefs. Plus tard dans la semaine, je vais décortiquer les alignements sur le terrain, mais c’est amusant de commencer par les marionnettistes derrière ce beau cirque que sera le Super Bowl XLVI.
Chez les Patriots, il n’a plus besoin de présentations, Bill Belichick tient l’équipe dans sa paume depuis 2000 et depuis, c’est une véritable institution en Nouvelle-Angleterre. Trois Super Bowl, cinq championnats de l’AFC et nommé trois fois l’entraîneur de l’année (2003-2007-2010). Le pedigree de Belichik, malgré le scandale du spygate, n’est plus à prouver. C’est un gagnant. D’ailleurs, Belichik à son mot à dire dans toutes les décisions de personnelles que prennent les Patriots, une chose qui est rare dans le circuit pour un entraîneur-chef. On parle donc véritablement de son programme, son équipe, sa mentalité.
Ironiquement, Belichik a passé 12 ans dans l’organisation des Giants, sous Bill Parcells, à peaufiner ses stratégies défensives qui ont fait sa renommée et ont culminé vers le poste qu’il occupe présentement. Malgré l’offensive dévastatrice des Patriots, Belichik reste d’abord et avant tout un grand stratège défensif qui a toujours un plan de match au quart de tour pour contrer les forces offensives de ses adversaires.
Chez les Giants, Tom Coughlin est aussi un vieux de la vieille qui fait partie des meubles dans la grosse pomme. Nommé à la barre des Giants en 2004, Coughlin a souvent été sous les projecteurs pour les mauvaises raisons suite à de mauvaises performances des G-Men mais malgré tout, il a offert aux Giants un Super Bowl et deux championnats de la NFC.
Coughlin n’a pas toujours été populaire à New York en commençant par la rétrogradation de Kurt Warner pour le jeune Eli Manning lors de sa première saison à la barre de l’équipe. Avec le recul, on peut difficilement questionner la décision, mais en 2004, Warner était une grosse vedette dans la NFL qui connaissait une mauvaise saison et Eli était encore bien caché dans l’ombre de son frère après avoir fait quelques vagues au repêchage. Coughlin n’a pas bronché et c’est ainsi que son association avec son jeune quart a débuté, pour le meilleur et pour le pire.
Le meilleur, c’est bien entendu le fameux 18-1, le soir où les Giants ont saboté la saison parfaite des Patriots pour gagner le Super Bowl et ainsi empêché les Patriots d’être immortalisé dans le livre des records. Le pire, c’est une saison de 8-8 l’année en 2009 après une saison de 12-4 avant. Mais d’un bout à l’autre de l’aventure, la direction de Coughlin n’est plus mise en doute depuis que les Giants jouent du football de qualité et surtout qu’ils excellent sous la pression.
Tout comme Belichik, Coughlin a été façonné sous la tutelle de Bill Parcells et sa mentalité n’est pas très loin de la source. Orienté sur la défensive, Coughlin est d’ailleurs souvent critiqué pour ses décisions offensives et sa gestion de l’horloge discutable dans des moments clés. Par contre, son développement phénoménal des joueurs de lignes défensives est redoutable et est devenu depuis cinq ans la marque de commerce des Giants.
Les deux coachs proviennent un peu de la même école, mais le succès a clairement plus rencontré le chemin de Belichik au fil des ans. On est obligé de lui donner l’avantage ici, pour sa main mise sur l’organisation des Pats, ses trois bagues et surtout ses plans de matchs non conventionnels qui déstabilisent toujours l’adversaire. Qui plus est, on aime bien les vilains et même si le vieux Bill est un brin arrogant, ça fait du bien d’avoir un entraîneur qui n’hésite pas à enfoncer des clous dans les cercueils de ses rivaux. Un peu de ‘grit’ c’est bon pour le sport.
Donc du côté des entraîneurs : Avantage Patriots !

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