La municipalité parisienne, par sa politique ruineuse et contre-productive de préemption d'immeubles déjà occupés, a contribué largement, nos lecteurs le savent bien, à la hausse des prix de l'immobilier. Afin de détourner l'attention de ses responsabilités, Delanoë a entonné le chant de l'encadrement des loyers : une hérésie dans un marché marqué par l'insuffisance de l'offre.
Il s'en prend désormais aussi aux locations en meublé, s'attirant en retour de vives protestations des professionnels et employés du secteur.
Mais Tony Dreyfus, député socialiste du 10 ème arrondissement pour encore quelques semaines, personnellement sensible à la cause des mal-logés, vient de surenchérir sur le sujet en n'hésitant pas à suggérer aux voisins d'ouvrir l'oeil et de signaler ces affreux propriétaires malfaisants à la mairie !
La révolte des loueurs en meublés, stigmatisés par la mairie, a pris un tour très démonstratif sous les fenêtres de Delanoë la semaine dernière : voir ICI .
Mais il y a pire. Si vous cliquez LA, vous découvrirez l'effrayant compte-rendu d'une réunion du conseil de quartier Saint Vincent de Paul, en septembre dernier. En page 3 de ce document Tony Dreyfus indique benoîtement que, pour lutter contre le développement des meublés, quoi de mieux que des "signalements à la direction du logement ou à la mairie du 10 ème arrondissement qui transmettra" !
Cafter, cafter, il en restera toujours quelque chose ! Heureusement, nous sommes en 2012.