[Live Report] La Dispute à la Boule Noire

Photos par Héra Laskri © tous droits réservés

En cette soirée du 23 janvier, Sugartown Cabaret avait la lourde tâche d’ouvrir le bal pour deux formations ricaines envoyant du très gros son. Pas facile donc pour les français de s’imposer devant un public qui ne les connaissait visiblement pas. Et pourtant, on est rapidement convaincus par la prestation ! Une musique appliquée alternant entre passages péchus et parfois plus atmosphériques (Le Delay sur le chant, ça rend),  le public se laisse facilement entraîner et la formation reçoit un accueil plutôt chaleureux.

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 Former Thieves, ça vous dit quelque chose ? A nous non plus !
Il est regrettable que ce groupe soit resté dans l’anonymat jusque là, car les 4 lascars nous offre un show digne de ce nom. Un chanteur/poseur charismatique, des rythmiques bien lourdes et méchantes, ainsi que des parties basse et guitare bien déstructurées. Du fait d’une mise en avant trop conséquente de la basse, Josh Parks (seul guitariste) parvient difficilement à s’imposer au sein du mixage. On s’est malgré tout empressé d’écouter leurs morceaux en version studio au retour du concert pour redécouvrir ce qui nous avait tant enthousiasmé sur le moment. L’énergie live manquant un peu, on attend un prochain passage en France pour réitérer l’expérience.

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Il est impressionnant de voir à quel point la scène peut transformer des hommes. Avant leur représentation, les membres de La Dispute ne sont que cinq gringalets à l’allure presque ringarde. Une fois la musique lancée, Jordan Dreyer et ses acolytes deviennent cinq musiciens hors-pair, maîtrisant parfaitement leur sujet. Certes, les capacités du vocaliste pourraient être sujet à polémique, mais ces petites défaillances sont palliées par le public, qui vient scander avec émotion jusqu’à la moindre petite parole du set. Côté instrumental, on aurait du mal à reprocher quoi que ce soit  aux quatre autres bonhommes qui exécutent chaque compo à la quasi-perfection. Le tout est fort bien calé, le son vraiment beau et très bien équilibré. Ce qui reste le plus impressionnant, c’est à quel point les membres parviennent à prendre possession de la scène. Leur musique, aux aspects parfois dansants, parfois plus rentre-dedans, fait vraiment son effet en live. Le seul petit regret pour les fans, sera que le set soit trop composé de Wildlife et pas assez de Somewhere At The Bottom… Malgré cela, on retiendra un bon moment passé en compagnie de musiciens aussi simples que doués.

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