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The Descendants, d'Alexander Payne

Par Timotheegerardin
The Descendants, d'Alexander Payne« Cen’est pas parce qu’on vit à Hawaï qu’on a une vie de rêve », fait direAlexander Payne au personnage principal de TheDescendants.  Tu m’étonnes. Avoir  des chemises hawaïennes et le visage deGeorge Clooney n’évite au gars ni d’avoir une femme dans le coma, ni d’êtrecocu (de cette même femme dans le coma). Il y a de la vie derrière l’écran, etcette vie n’est pas une mince affaire. Voici le renversant credocinématographique d’Alexander Payne.
Ilest clair qu’on s’ennuie terriblement devant The Descendant, mais reconnaissons qu’on peut s’ennuyerdifféremment d’un moment à l’autre.  Il ya un premier ennui, général, qui est lié aux automatismes de ce cinémaaméricain vaguement estampillé indépendant.  Père dépressif, petite fille qui n’a pas salangue dans sa poche (cf. Little misssunshine), ado ingrate mais en fait sympa – le message « on est quandmême une famille malgré nos problèmes » commence a être enregistré, merci.Tous les tics formels sont là aussi, même si sur la bande-son la musiquehawaïenne a provisoirement remplacé les guitares folks. Le second type d’ennuiressemble plus à de la gène : il y une fausse pudeur, dans The Descendants, qui consiste à fairesemblant de mettre en sourdine une émotion  pour mieux la souligner.  Je pense par exemple à ce plan où Alexandraréagit, sous l’eau de la piscine, à l’annonce de la mort prochaine de sa mère.La séquence devient un cliché, l’émotion une grimace.
Lesyeux de chien battu de George Clooney ne sauvent rien de cet ensemble terne. J’ailargement préféré la bande-annonce.

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