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Tennis – Young and Old

Publié le 02 février 2012 par Wtfru @romain_wtfru

Tennis – Young and Old

            Le label Fat Possum Records est une des meilleures choses qui soit arrivé dans le monde de la musique à l’heure actuelle. Fat Possum en est presque devenu une labélisation de sûreté, aussi forte que la mention « quadruple épaisseur » sur du papier toilette bon marché, un lendemain de soirée dans un club échangiste au doux nom de « 30 millions d’amis ».

   The black keys, Yuck, Smith Westerns, Gross Magic… tout ce beau monde réunit dans la même équipe, comme si l’équipe que nous avons tous crée un jour dans « Coupe du monde 98″ (ne pas confondre avec Croupe du monde pour certains) sur Playstation 1, existait enfin.

   Fat Possum revient aujourd’hui avec une nouvelle petite perle, une huître bien fraîche, un nouveau joueur. Tennis, c’est une bonne partie de raquettes en bois, entre un mari et sa femme bien aimée. La femme de rêve quoi, l’amour avec un grand T.

   Tennis, est en réalité un Homme-jetaime-Femme/chandelle groupe, composé par Alaina Moore <3 Patrick Riley, et par James Barone qui tient plutôt bien la chandelle à la batterie. Le groupe revient en plein hiver, pour nous apporter la chaleur nécessaire d’un radiateur électrique portable carrefour (qui explose souvent), à travers un deuxième album que toute personne ayant des oreilles doit écouter.

   Young and Old, c’est la deuxième partie parfaite, un match qu’on regarde du début à la fin, en ayant envie de nous remettre au sport, tout en regardant cette délicate chose difforme qui nous sert actuellement de ventre.

   Y&O, qui fait suite à Cape Dory (2011) qui nous avait déjà laissé un goût qu’on avait envie de garder dans la bouche, quitte à avoir de la bave en abondance à ne plus pouvoir faire une phrase correcte sans lancer 500 millions postillons.

   Composé par 10 chansons, on se sent bien bien bien bien bien, ce petit côté sunset et lo-fi à la fois (un peu dans le style Best Coast/Vivian Girls), nous redonne une joie de vivre increvable. Aucune chanson ne donne un sentiment de tristesse/larmes versées devant Twilight/remise en question sur la vie, on en oubli presque qu’être triste ca existe parfois, et on écoute l’album en boucle, au plus grand malheur du reste de notre bibliothèque iTunes.

   It All Feels the Same, l’action de prendre le train pour rejoindre cette personne si particulière pour nous, mais en arrivant à la gare, comme à son habitude, une grève se met en place, pour une cause du style « Les chinois ne sont pas des poires williams ». Adieu l’amour, mais on décide de louer un minivan Sixt, pour partir dans une destination choisie au hasard, et on se retrouve dans un lieu, qui nous semble inconnu et très familier à la fois. On se sent bien, on revit, et on y reste pour la vie en laissant derrière nous une femme avec qui les échanges restant, sont des sms du type « VA TE FER ENKULER ». 

   My Better Self, le médecin nous annonce la mauvaise nouvelle que l’on ne voulait pas entendre. La vie devient difficile avec tous ces traitements, mais un jour on se révolte. On décide de se soigner soi même, à l’aide de plantes douteuses trouvées dans le bois de boulogne. On guérit, et on se rend compte que les plantes ont un goût merveilleux. On créer une boisson énergisante qui fera un carton et on devient plus riche qu’un gagnant au fabuleux jeu « Money DROP ».

   High Road, à force de suivre ses potes de partout, on se retrouve dans une conférence tunning à Montluçon, pour laquelle on ne possédait pas beaucoup d’intérêt à la base. Mais petit à petit, on commence à comprendre cette passion motorisée, on en devient presque adepte. On obtient son premier bolide quelques mois après, toit ouvert, cheveux gras à l’air, Young and Old dans le lecteur Pioneer, la voiture accélère sur une route remplie de coyottes et de goblins. On se sent revivre, jusqu’à ce que l’explosion de la voiture vienne mettre un terme à ce moment nutella, et à notre vie aussi, au passage.

   Never to Part, c’est le gala de fin d’année, qu’on redoutait tant. Cette fille, plus belle que jamais est là, dans sa robe de soirée à 87652 euros. On trébuche sur un chat empaillé qui servait de décoration, et notre verre de vin « grand cru rouge » « celliers des dauphins » vient s’abattre sur sa robe nacrée. Après s’être pris 20 claques, et des poings dans la gueule de la part de ses gentils copains, on se sent un peu seul. Mais on décide de prendre les choses en main, on commence à danser en plein milieu de la piste, de la à en devenir l’attraction de la soirée. Quelques minutes plus tard, on rentrera chez nous en navette, accompagnée par une jolie fille à la robe tachée. 

   Tennis, n’est pas peut être la sortie de l’année, ni la meilleure de Fat Possum, mais en reste un excellent album pop-rock, qui saura séduire beaucoup d’entre vous, mais peut être à court terme.

   La main experte de Patrick Carney (Batteur des Black Keys) qui s’est vu à la production de cet album, est récompensée, car le résultat est tout à fait honorable.

   Fat Possum entreprend sa campagne pour contrôler le monde, l’année 2012, on l’espère, sera la confirmation de l’excellence de ce label beaucoup trop indépendant à notre goût.

Note :

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