Pourquoi il ne faut pas fusionner l’impôt sur le revenu et la CSG ?

Le Parti Socialiste et son candidat aux élections présidentielles, François Hollande annoncent qu’ils souhaitent fusionner l’impôt sur le revenu et la CSG en un seul et même impôt progressif.

Cette fusion pose un grave problème à la fois économique et social : la CSG, rapporte actuellement à l’état environ 87,5 milliards d’euros. Il s’agit d’une contribution proportionnelle, ce qui signifie que tous les français y contribuent, que ce soient ceux qui touchent le SMIC où ceux qui ont des revenus plus importants : plus le salaire est haut, plus la contribution est élevée.

L‘impôt sur le revenu quant à lui, est progressif : il s’agit d’un système qui fonctionne par tranche et qui dispose également de mécanismes de réductions d’impôts en fonction de la charge des familles. Aujourd’hui, l’impôt sur le revenu rapporte à l’état Français environ 87,6 milliards d’euros.

Le Parti Socialiste souhaite, au travers de son candidat François Hollande souhaite fusionner les 2 : l’impôt sur le revenu et la CSG en un seul et même impôt progressif, ce qui signifie que tout devra faire potentiellement l’objet de réductions d’impôts, et que tout doit être progressif en fonction des tranches de l’impôt sur le revenu.

Quelles sont les conséquences ?

Pour créer un avantage (comme le souhaite actuellement le parti socialiste et son candidat François Hollande sur les ménages les moins aisés, ce sont certes, les ménages les plus aisés qui y contribueront, mais ce sont surtout les classes moyennes qui devront payer le complément. Or on connait le risque socio-économique d’appauvrir encore une classe moyenne qui a bien failli disparaître.

Il ne s’agit ni plus ni moins que d’une nouvelle tentative de matraque fiscal des classes moyennes organisé par le PS et son candidat. Quelque soit notre tendance politique, nous ne pouvons pas cautionner une telle mesure, elle est à éviter, elle est dangereuse. Il ne s’agit pas d’un choix politique : les conséquences sont économiques et sociales. Pensez y, le jour où vous irez mettre votre bulletin de vote dans l’urne…

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Christophe Casalegno
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