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Le premier mardi, c'est permis (4) : Les combattants du feu T1

Publié le 06 février 2012 par Litterature_blog

Le premier mardi, c'est permis (4) : Les combattants du feu T1

Davis © J'ai Lu 2010

Des mois que j’entends parler de la collection Passion intense grâce au rendez-vous mensuel de Stephie. La curiosité étant un de mes nombreux défauts, j’ai décidé de me lancer à corps perdu dans un des romans de cette collection qui, selon l’éditeur, recèle « un monde de sensualité ». Difficile à priori de choisir parmi tous ces titres plus alléchants les uns que les autres : « L’ivresse des sens », « Nuit intense », « Voluptueuse innocence », « Une lady nommée passion », « Liaisons sulfureuses » ou bien encore « Recherche un homme pour la nuit ». J’ai jeté mon dévolu sur la série « Les combattants du feu » de l’américaine Jo Davis. Pas parce que ce titre là me plaisait plus qu’un autre mais tout simplement parce que c’est le seul que j’ai trouvé à la librairie.
Alors, ça donne quoi un roman érotique « pour elle » ? Passons sur la couverture que n’aurait pas reniée le magazine Têtu pour nous intéresser au cœur de l’intrigue. Les combattants du feu est une série qui met en scène les pompiers de la ville de Sugarland au Tennessee. Ce premier tome s’attarde sur la rencontre entre le ténébreux lieutenant Howard Paxton et la charmante Kate McKenna, une jeune femme qu’il sort d’une maison en flammes dès les premières pages. Forcément, c’est le coup de foudre et le début d’une grande histoire d'amour. Tout serait parfait si le beau lieutenant n’était pas perturbé par les douloureux stigmates d’une enfance difficile...
Bon ok, je vous la fait comment ? Je pourrais vous dire qu’entre eux, ça fait des étincelles, qu’il lui a mis le feu ou qu’il l’a fait fondre. Si j’étais vulgaire, je pourrais vous dire que le feu, c’est plutôt au c** qu’elle l’a ou encore que ce pompier a un énorme tuyau et qu’il arrose sa belle de son jet puissant. Pas mon genre tout ça, voyons, je suis quelqu’un de respectable !
Disons juste que je me suis bien marré parce que j’ai pris ce roman au 3ème ou au 4ème degré. L’intrigue est cul-cul la praline en diable mais l’auteure a su l’orchestrer. Il y a du rythme, du suspens, une belle alternance entre les scènes d’action (je parle des interventions des pompiers, bandes de pervers) et la romance. Pour ce qui est de l’érotisme, c’est quand même plutôt gentil. Au final, je trouve qu’il y a trop peu moments chauds (et là je parle de sexe, bande de pervers) et que c’est bien dommage parce que c’est quand même ce qui m’intéressait le plus au départ. Bref j’ai eu du mal à aller jusqu’au bout mais je ne dirais pas pour autant que c’est un mauvais roman. Dans le genre, je pense qu’il doit y avoir bien pire.
Le vrai souci pour l’homme que je suis, c’est quand même les énormes clichés que Jo Davis enfile comme des perles. Forcément le lieutenant est beau comme un Dieu grec. Forcément, l’héroïne n’est pas un canon mais elle a le charme des femmes un peu rondes qui font craquer les hommes. Forcément, ce même lieutenant est monté comme âne et c’est un coup fabuleux au pieu. En plus, il roule en Harley et adore ses parents adoptifs (le brave garçon). Forcément, c’est un homme qui souffre, un homme en proie au doute dont le pire des vices est une addiction à la caféine (la vache, quel bad boy !). Bref, c’est le genre d’homme qu’on ne croise jamais dans une vie de femme lambda. Je sais bien, on a le droit de rêver, mais plus dure sera la chute.
Personnellement, j'aurais voulu lire un roman à l’eau de rose mettant en scène un homme normal. Le gars pas sportif pour deux ronds, éjaculateur précoce, qui n’aime rien moins que garder plusieurs jours son marcel taché sous les aisselles. Ou alors un gars tellement ventripotent qu’il n’a pas vu sa b*** depuis des années, fumeur de cigares à la calvitie prononcée et qui pète au lit. Je sais bien que l’on ne lit pas ce genre de romans pour retrouver l’image de son mec ou de son collègue de bureau. Il n’empêche que moi, ça me ferait plaisir de voir ces hommes là vivre une belle histoire d’amour. Quoi qu’il en soit, je suis bien content d’avoir découvert la collection Passion intense. Au moins maintenant je pourrais suivre plus facilement les chroniques publiées dans le cadre du rendez-vous mensuel de Stephie.
PS : petite précision en passant, les portraits dressés ci-dessus ne relèvent en aucun de l’autoportrait (ou alors juste pour quelques éléments, je vous laisse les choisir et les assembler à votre guise).
Les combattants du feu T1 : L’épreuve des flammes de Jo Davis. J’ai Lu, 2010. 380 pages. 6,90 euros.
Le premier mardi, c'est permis (4) : Les combattants du feu T1


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