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Ta simplicité volontaire est un de ces fronts.

Publié le 30 janvier 2012 par Donquichotte

Dans un article de son Blog, mon fils a écrit à propos d’un QUÉBEC souverain : « Et voilà l’élément qui nous fait défaut en général. Nous sommes tellement aliénés, c’est-à-dire dépossédés de notre capacité de réfléchir et de juger sans contraintes et sans œillères des différentes options qui s’offrent à nous qu’il est impossible, dans ces conditions, d’imaginer un pays vraiment souverain ». (le souligné est de moi)

Je lui ai fait ce commentaire :

Je crois bien que la souveraineté du Québec est encore possible ; mais, comme tu le dis, il ne faut pas rêver,… à court terme. La Mondialisation n’est pas un mot, elle est une réalité, et l’une des plus brutale en ce monde. Au sens où elle s’impose au Monde, aux pays, aux entreprises, aux Etats, à toutes nos institutions, dont l’école, aux hommes, enfin. Que l’on en soit conscient ou pas. Disons donc que c’est un fait, et qu’il est inaliénable (qui ne peut être enlevé de par sa nature, - c’est fort de le dire comme ça - qui appartient de manière essentielle – ça aussi, c’est fort - à notre économie actuelle)… en ce moment, et pour quelques décennies encore.

Mais revenons au Québec. Des citoyens, de façon démocratique, peuvent décider de son indépendance « politique ». Cela n’a rien d’impossible, même si la rumeur (il y a plus que ça bien sûr) veut que non.

Il suffit d’un ou des événements majeurs qui affectent, brisent (les chaînes, le joug), défoncent, forcent, fracturent, bousculent ce contexte de Mondialisation, et celui plus particulier qui force le rattachement du Québec au Canada : par exemple, une crise économique majeur, une guerre dans le monde qui nous affecte fortement, et différemment, les Anglais et nous, (par exemple, nous n'avons jamais eu la même attitude vis-à-vis la conscription, tout nous sépare sur ce sujet) un Québec « bashing » trop grossier de nos ennemis anglophones du reste du Canada (avec Harper, c’est très possible), qui susciterait alors un très fort sentiment chez les Québécois (d’où cela viendrait-il exactement?) de "laissés pour compte dans le système Canadian", et autres…

Mais un contexte différent, - on n’attend pas qu’il voit le jour tout seul, ça, c’est de l’apathie ; on n’attend pas non plus que d’autres le fassent survenir, ça, c’est de la lâcheté - ça se construit, et de toutes parts. Et sur tous les fronts. Ta simplicité volontaire est un de ces fronts. Mais elle doit être partagée par tant d’autres personnes. Et il y en a bien d’autres, des fronts, dont un militantisme de base (politique, syndical, coopératif, écologique, et bien d’autres, « on peut les nommer ») qui vise, et opte très consciemment pour l’Indépendance du Québec.

Je sais, l’aliénation est presque absolue, donc, l’empêchement que cela puisse survenir est à son maximum, c’est peu dire ; le monde de la consommation, et il est mondial, est absolument fou.

Mais il n’est pas fou de rêver, et d’imaginer que cela (un contexte brisé, et un contexte nouveau qui émerge) puisse se produire.


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