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Scandale en Angleterre autour d’implants contraceptifs sur des mineures sans l’accord de leurs parents

Par Oratoirenotredamedefatima @nd_fatima

Neuf établissements publics de Southampton sont actuellement au centre d’un véritable scandale en Angleterre.  Des jeunes filles de treize ans y ont reçu des implants contraceptifs à l’insu de leurs parents dans le cadre d’un programme  gouvernemental visant à faire baisser le nombre des grossesses adolescentes. Ce n’est pas la première fois qu’on assiste à ce genre de dérive outre-Manche. Les autorités, alertées par le nombre record de grossesses chez les adolescentes, reconnaissent aujourd’hui être dépassées par leur oeuvre : après des décennies d’incitation à la débauche, un retour en arrière serait impossible auprès d’une jeunesse à qui on a jamais fixé de limites ni même abordé les notions de Bien et de Mal. Le gouvernement, avec l’argent des parents dépourvus de leur légitime autorité, finance donc des campagnes de stérilisation auprès de personnes qui ne devraient même pas avoir de relations sexuelles à cet âge ci.

Selon le Daily Telegraph, 33 opérations ont été pratiquées sur des collégiennes de la ville au cours de cette campagne, bien qu’on ignore combien de mineures ont pu être stérilisées par des contraceptifs de longue durée dans le cadre scolaire : on sait en tout cas qu’il s’agit de la mise en œuvre de directives gouvernementales imposant aux municipalités de financer l’offre et la mise en place d’implants ou d’injections contraceptives dans les écoles.

Selon une mère de famille citée par le journal, les jeunes filles de Southampton se voyaient proposer l’implant et le recevaient à la suite d’un simple questionnaire médical et d’un entretien avec des « experts de santé », et sans qu’aucune visite de suivi ne leur soit imposée. Le recueil de leur consentement se faisait au terme d’une procédure censée permettre de vérifier leur aptitude à faire le choix d’accepter le « soin ». Tout était donc fait pour faciliter l’accès aux contraceptifs, sans plus de prévention ni d’information quant aux conséquences physiologiques d’un tel acte. La contraception proposée permet en effet d’inhiber pendant trois ans l’ovulation, un risque pour des jeunes filles qui sont encore en pleine puberté.

Selon des statistiques publiées l’an dernier par la NHS (National Health Service) par moins de 1700 jeunes filles âgées de 13 et 14 ans ont reçu des implants l’année précédente, 800 autres ayant reçu des injections contraceptives aux effets similaires. Chez les mineures âgées de 15 ans, ces chiffres avaient atteint 3200 et 1700 respectivement.

Le Family Education Trust assure que les implants encouragent la promiscuité sexuelle et ne protègent pas contre les infections sexuellement transmissibles (on sait néanmoins que le gouvernement ne manquera pas ce prétexte pour faire de la « prévention » sur des enfants toujours plus jeunes), de plus en plus fréquentes chez les adolescents au Royaume-Uni. « De telles campagnes aboutissent inévitablement à ce que les garçons fassent pression sur les filles pour obtenir des relations sexuelles », explique son directeur, Norman Wells.


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