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Jusqu’où les laissera-t-on aller dans la politique du pire ?

Publié le 09 février 2012 par Mister Gdec

Jusqu’où les laissera-t-on aller dans la politique du pire ?Le temps se gâte, tout le monde le sent bien, quelle que soit son opinion politique… La météo annonce  des avis de tempête, et l’horizon s’obscurcit. Seuls les gens aux noirs desseins venus pour troubler le monde, à la manière des personnages les plus sombres de Tolkien (dont on prétend qu’ils furent dans l’esprit de l’auteur métaphoriques), pourraient contrarier la clarté de cette intuition largement partagée.

On sent  poindre, la peur, qui suinte de partout, où qu’on aille… On sent le plafond de verre qu’on dit contenir les femmes victimes ne plus seulement les concerner, mais toute une population en souffrance de se voir ainsi privée d’avenir. Même à droite, on se questionne sur de telles dérives… au point de songer à voter Mélenchon pour sauvegarder ce qui peut encore l’être de notre démocratie. Les puissants d’aujourd’hui tentent à présent la plus formidable entreprise de hold-up sur  nos espérances. Ils sont en train d’essayer,  dans leur soif sans limite mue par la seule cupidité,  d’acheter notre monde en utilisant tout ce qu’ils savent de techniques de management, de manipulation des foules, aveugles et sourds qu’ils sont  à toute attente, à toute colère du peuple autre que celle qui sert leurs méprisables intérêts communautaires : ceux des plus favorisés…

Il y a bien une lutte des classes en ce comment,, et c’est celle des riches qui est en train de la gagner en affamant les peuples, en pratiquant partout en Europe des politiques “austéritairres”, comme le néologise Mélenchon.

En France, non content de saccager chaque jour davantage le code du travail, de rogner sur nos droits, de préserver leurs intérêts tout en réduisant les nôtres à peau de chagrin, les voilà qui tentent de détourner le regard des français en pratiquant une nouvelle fois cette politique de prestidigitateur caractéristique de ce fou qui nous gouverne…

Leur dernier tour de passe-passe est  donc de continuer dans l’immonde, dans le strict prolongement de la stratégie des chocs de civilisation adoptée par certains des séides du grand Ayatollah du sarkozysme, comme l’illustra récemment si cyniquement Guéant.

Aujourd’hui, ce président au comportement visiblement pathologique puisque tellement obsessionnel dévoie les instances démocratiques en proposant volontairement deux sujets de référendum dont il sait pertinemment qu’ils ne sont absolument pas au cœur du sujet, nous éloignant des autres, dont la nécessité de référendum est autrement  plus judicieuse, dans la seule perspective peu avouable de faire péter les plombs à l’ensemble de la gauche, la fin semblant justifier sans cesse,  chez ces gens là,  les moyens…

Nul n’est dupe. Ces référendums là, nous n’en voulons pas. Nous sommes las de voir sans cesse stigmatiser nos voisins, nos amis, nos concitoyens. Las d’observer jour après jour cette détérioration suicidaire de notre “bien vivre ensemble.

Nous allons devoir agir. Notre nombre, c’est notre force. Ils veulent la guerre ? ils l’auront. Mais c’est nous qui décideront quand. Et comment. Et certainement  pas sur la base de motifs aussi futiles que ces prétendus référendums que nous méprisons. Ils ne sont qu’une énième provocation despotique même  pas éclairée. Ils ne serviront qu’à déshonorer encore davantage le peuple de France, à le plonger encore davantage dans cette haine de l’autre que nous dénonçons,  et l’asservir aux  orientations politiques  malsaines des ces puissants là… dont les intérêts s’ accommodement si bien, comme l’a souligné hier le candidat du front de gauche dans son discours à Montpellier, des fascistes de tous  acabits comme Orban, qui ne dérange guère les eurocrates et les financiers, tant qu’il ne touche pas à la Banque centrale…

Avant  hier, il y eut le nazisme. Hier le franquisme. Aujourd’hui, nous avons à combattre le sarkozysme. Réagissons. Il nous faut d’autres Serge Letchimy pour nous frayer un chemin à coups de machette dans cette jungle dans laquelle ils nous ont tous plongés, et tentent de nous maintenir. Ils veulent que l’homme soit un loup pour l’homme. Nous voulons qu’il soit un frère.

Et pour cela, nous battrons. Jusqu’à nos dernières forces. Pas seulement pour nous, mais aussi et surtout pour nos enfants, qui méritent bien un monde meilleur…A nous de le construire à présent, en le leur arrachant des mains, à ces vils personnages si peu estimables…


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