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Batwoman #6

Par Katchoo86

Batwoman #6

Cela va faire presque deux ans qu’Amy Reeder s’est vu donner l’opportunité de travailler sur Batwoman, et après un #0 paru en novembre 2010 où elle composait les dessins sur la partie dédiée à Kate Kane, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’attente de voir son rendu sur l’héroine de Gotham fut extrêmement longue. Et d’une manière logique, cette attente a pu générer des craintes ou des interrogations-comment allait-elle donner sa version du personnage-une comparaison avec le style si particulier de JH Williams étant un raccourci facile mais inévitable.
Je vous le dis tout de suite,  c’est un sujet totalement inintéressant de vouloir comparer le style de ces deux artistes sur Batwoman. Ce qui est plus judicieux par contre, c’est de faire la relation entre ce numéro et les précédents travaux de Reeder, notamment avec Madame Xanadu, dont elle a réussit à apporter jeunesse et fraîcheur à ce personnage tout au long de la série.
J’ai beaucoup aimé l’approche d’Amy Reeder sur ce numéro, elle est dynamique, accessible à tous et je suis même à peu près sure qu’elle va permettre d’amener de nouveaux lecteurs sur ce titre. Mais il manque toutefois un petit quelque chose pour me satisfaire totalement sur le plan graphique, ce qui manque en fait à ce numéro de Batwoman n’est pas grand chose, c’est une sorte de prise en main, Reeder ne s’était peut-être pas encore tout à fait approprié le personnage lorsqu’elle a dessiné ce premier numéro, chose qu’elle avait parfaitement bien réussi sur Madame Xanadu, et qu’elle parviendra à faire dès les prochains épisodes, j’en suis absolument convaincue.

Batwoman #6
Ceci étant dit, parlons un peu de l’histoire qui est amenée et décomposée de manière originale sous la forme de flash-back et du point de vue de chaque protagoniste de ce nouvel arc, un peu comme dans un film de Tarrantino. On en apprend ainsi encore un peu plus sur The Weeping Woman, par le biais de son créateur le sinistre Maro, même si certaines zones d’ombres subsistent encore. Maggie se retrouve à devoir gérer le désespoir de la mère des trois enfants disparus de Batwoman Hydrology, et sans vouloir tout dévoiler je me permets d’insister sur l’importance de cette scène, sur le plan émotionnel mais également par rapport à l’histoire personnelle de Maggie (que les lecteurs de DC connaissent déjà) qui je pense sera l’arc de voûte de la fameuse allusion aux revendications LGBT dont nous avait parlé JH Williams III il y a deux jours. Ce sera indéniablement l’une des plus belles réussites de Batwoman. Jacob Kane est au chevet de Bette qui est dans un état extrêmement préoccupant, et tente de la soutenir du mieux qu’il peut, comme un père le ferait pour sa propre fille, qui plus est la petite référence à James Bond est loin de m’avoir déplu. Kate et son alter ego masqué s’adonnent quant à elles à quelques jeux dangereux même si elles semblent l’une comme l’autre se préserver (Batwoman a un nouveau costume a l’épreuve des balles made in D.E.O. et Kate pose ses conditions dans sa relation avec Maggie) du moins pour le moment.

J’ai lu à plusieurs reprises que ce numéro était loin d’être indispensable, et qu’il marquait même une pause dans la trame générale de la série, et bien je ne suis pas d’accord avec ça. Je trouve au contraire qu’il la nourrit de ses détails, c’est de cette façon que l’on construit la mythologie et l’univers d’un personnage.
Alors on respire, ce nouvel opus est encore une fois fabuleux. Il n’est pas parfait mais il apporte une nouvelle dimension et une nouvelle approche tout aussi intéressante que la précédente… Come on ! J’ai dit que je n’allais pas me rabaisser à faire de comparaison !

Batwoman #6


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