Magazine Cinéma

L'Arme Fatale 2

Publié le 12 février 2012 par Olivier Walmacq

Warner Bros.

L'histoire: Martin Riggs et Roger Murtaugh doivent s'occuper de Leo Getz, comptable magouilleur de l'ambassade verreuse de l'Afrique du Sud...

la critique d'Alice In Oliver:

Suite à l'énorme succès du premier épisode, Richard Donner signe logiquement un second chapitre, donc L'Arme Fatale 2, deux ans plus tard, en 1989.
On retrouve évidemment le duo de choc, Martin Riggs et Roger Murtaugh, interprétés respectivement par Mel Gibson et Danny Glover.
Viennent également s'ajouter Joe Pesci, Joss Ackland Derrick O'Connor et Patsy Kensit.

L'Arme Fatale 2 signe surtout l'arrivée de Joe Pesci dans la peau de Leo Getz, un comptable un peu trop bavard et surexcité, devenu le témoin gênant d'une affaire de blanchiment d'argent. Avec ce nouveau personnage, la saga prend de plus en plus les allures d'une comédie.
D'ailleurs, Richard Donner hésite entre poursuivre les hostilités du premier, à savoir un buddy-movie noir et burné, et donner un aspect limite parodique à ce second volet.

Pour l'anecdote, Martin Riggs devait mourir dans le scénario original de L'Arme Fatale 2. Mais Richard Donner reverra sa copie.
Conséquence: Shane Black, co-scénariste du film, quittera le tournage et laissera la saga aux mains de Richard Donner.
Voilà un petit détail qui a le mérite de présenter la direction que va prendre la franchise par la suite.

Pour le reste, L'Arme Fatale 2 reste tout de même un solide film policier. Le tandem mené par Mel Gibson et Danny Glover fonctionne encore.
Ensuite, l'intrigue est plutôt intéressante et tourne autour de l'Afrique du Sud et de l'Apartheid. Richard Donner continue d'explorer la psychologie de son héros principal, donc Martin Riggs.

Dans ce second volet, ce dernier va voir fort à faire. Encore une fois, le flic est victime de ses pulsions suicidaires, mais un peu moins que dans le premier.
Ce dernier a sympathisé avec Murtaugh, son coéquipier et aussi son meilleur ami. Ensuite, Riggs tombe également amoureux d'une belle jeune femme (Patsy Kensit). L'as de la gâchette sera mis à nouveau à rude épreuve dans cette suite.
Par exemple, il retrouvera le meurtrier de sa première épouse.

Certes, comme je l'ai déjà souligné, la formule de L'Arme Fatale 2 fonctionne encore mais cette suite n'apporte pas grand chose au premier.
En vérité, l'intérêt de cette saga repose avant tout sur Martin Riggs, qui oscille entre folie et pulsions suicidaires.
La franchise abandonnera peu à peu la psychologie de ce personnage pour le transformer en papa gâteau et trop vieux pour ces conneries.
Reste une suite tout à fait recommandable mais inférieure à son prédécesseur.

Note: 14/20


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines