Magazine High tech

Cities in Motion : présentation de US Cities

Publié le 14 février 2012 par Cyberstratege

Cities in Motion New York

Un an quasiment jour pour jour, la surprise Cities in Motion (gestion de transports urbains) apparaissait sur nos écrans. N’échappant pas à la frénésie des sorties de DLC, Cities in Motion s’est depuis doté de pas moins de sept extensions ajoutant soit quelques nouveaux véhicules/bâtiments (Design Classics, Marvels, Design now, Metro) soit de nouvelles cartes : Tokyo, German cities et maintenant US cities.

Le dernier DLC en date nous fait donc profiter d’une nouvelle campagne basée sur deux villes américaines, San Francisco habillé de son si célèbre Golden Gate, et New York, avec un Manhattan prêt à accueillir des dizaines de bus et autres métros !

Rappelons que Cities in Motion était d’une facilité de prise en main déconcertante, mais ne négligeait pour autant des paramètres environnementaux importants (différentes décennies, variations économiques, variation des richesses et des groupes de populations, variation de la topographie…). Nous avions néanmoins relevé quelques problèmes de conceptualisation du jeu (bus bloqué dans un bouchon pendant un mois de temps, bouchons insurmontables, clients attendant plusieurs semaines d’être pris par un transport…) qui, pour certains, ont été partiellement résolus dans les patchs sortis depuis.

Que propose US Cities ?

Ce DLC propose deux nouvelles cartes (et leurs spécificités urbaines), jouables en mode bac à sable, en campagne, ou au travers de scénarios, et cinq nouveaux véhicules (trois trolleybus et deux funiculaires).

Qualité des cartes ?

Comme vous pouvez le constater sur les vidéos ci-après, les cartes sont d’excellente qualité, avec un imbroglio de routes, de voies ferrées, d’autoroutes et de monuments. La plupart des commentaires du forum de Paradox semblent approuver la rigueur de leur design. Petites particularités de cette extension, New York n’est disponible qu’en version nocturne et San Francisco ne sera jouable que de jour.

Évidemment, ces nouvelles cartes étant jouables en mode campagne, celles-ci sont accompagnées de pléthores de nouveaux objectifs à réaliser, mais totalement similaires, dans les faits, au jeu original (exemple: créer deux lignes de métro, relier tel quartier à tel quartier….)

***

Cities in Motion - San Francisco
Cities in Motion - San Francisco
Cities in Motion - San Francisco
Cities in Motion - San Francisco
Cities in Motion - San Francisco
Cities in Motion - San Francisco
Cities in Motion - San Francisco
Cities in Motion - San Francisco
Cities in Motion - New York

Screenshots de San Francisco et zoom sur la Statue de la Liberté.

***

Intérêt des nouveaux véhicules ?

Présentés comme des nouveaux modes de transport, en pratique, le trolley et le funiculaire sont parfaitement assimilables aux tramways. Personnellement, je trouve que ceux-ci n’apportent rien de neuf en termes de jouabilité, mais permettent tout de même de varier les plaisirs de la construction. Pour les puristes, respecter les modes de transports pratiqués dans les deux villes américaines jouables sera d’un indéniable intérêt.

Finalement, ces nouveaux véhicules s’abordent plus en termes de design, que de renouvellement de l’expérience de jeu. Cela dit, ceux-ci s’intègrent parfaitement avec les nouvelles cartes et nous proposent donc un ensemble cohérent avec le thème du DLC, les métropoles US.

Les patchs ont-ils amélioré le jeu depuis la sortie ?

L’analyse des notes de mises à jour permet de voir que le problème des bouchons a été pris au sérieux par les développeurs. Ont ainsi été modifiés:

- Le nombre de voitures sur les routes

- La durée de l’immobilisation des voitures en pleine rue en cas d’accident

- La durée d’attente de vos véhicules lors de l’embarquement

- l’I.A. de certains véhicules

En conséquence, le jeu retrouve un équilibre plus fin des ralentissements urbains. Il y a toujours des bouchons, mais plus dans une dimension paralysante de la ville, tel qu’il y en avait à l’époque.

Les bugs occasionnant des crashs ont été particulièrement pris au sérieux, et je n’ai constaté, par exemple, aucun retour au bureau après plus d’une dizaine d’heures de jeu. Globalement, on peut donc dire que l’expérience du joueur s’est améliorée et le jeu a donc trouvé son allure de croisière.

Le futur ?

Proposant des petits ajouts régulièrement (répétons tout de même le caractère un peu abusif de proposer ces DLC a un prix de 5 euros, mais nécessaire sans doute à la pérennité de la licence), tentant quelques nouvelles voies de développement (première route à sens unique dans US Cities, des nouveaux moyens de transports, continuité du développement des cartes de grandes capitales), le jeu a tout pour plaire mais devra forcément se diversifier pour continuer sa progression. Il lui faudra viser le transport de fret, ou de nouvelles constructions (hangar, trains…) afin de se rapprocher des références vieillissantes en la matière, les fameux Transport Tycoon et Transport Giant…

Vous trouverez ici quelques cartes de villes françaises. Autre lien pratique, tous les véhicules de transport du jeu (le wiki est d’ailleurs très bien fourni). Et enfin pour conclure ce survol de cette petite extension, voici deux vidéos présentant New York et San Francisco dans Cities in Motion. Pour plus d’informations sur le jeu, voyez notre test ainsi que le site officiel.

***


Cities In Motion – San Francisco par Cyberstratege

***


Cities In Motion New York 2020 par Cyberstratege


Retour à La Une de Logo Paperblog