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Ce qu'on peut dire comme connerie parfois...

Publié le 16 février 2012 par Mamanathome

 

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Je ne suis pas fan des animaux domestiques ce n'est pas nouveau, je n'en ai jamais eu petite ni réclamé d'ailleurs. Je ne suis pas attachée au chien de mes parents et n'ai jamais aimé le chat de chéri-chéri. Là le problème est différent puisque ce chat n'a jamais aimé personne d'autre que son maître et était très agressif, à sortir les griffes et râler dès qu'on passait, Petit Chou ou moi, à côté de lui, impossible de la caresser bref je ne l'aimais pas et j'en avais même peur.

Je parle au passé puisque ce chat n'est plus. Il est mort mardi dernier. J'ai toujours dit que je ne verserais pas une larme pour cet animal, n'ayant jamais rien partagé avec. Mardi j'étais en arrêt maladie, chéri-chéri m'avait prévenu qu'elle n'était pas en forme, elle a profité d'un moment où j'ai ouvert la porte fenêtre pour sortir, elle savait que quand j'ouvrais c'était pour ça, pour moi sa place était dehors, sauf la nuit. C'est comme ça. Mais là elle est allée s'allonger dans l'herbe et n'a plus bougé.

J'ai tenté de la faire rentrer en l'appelant mais pourquoi aurait elle réagit alors qu'elle ne l'avait jamais fait jusque là. Ma voisine aussi a essayé et puis je me suis armée de gants avec l'idée de la faire bouger et d'éviter autant que posible de me faire lascérer la main, j'ai pu l'approcher et même la caresser. Là j'ai compris qu'elle allait vraiment mal, elle avait les yeux dans le vague. J'ai pris sa couverture et l'ai prise dans mes bras pour la ramener au chaud.

De ce moment là je ne l'ai plus quittée, je lui caressais la tête, le dos et lui parlais, ne me demandez pas pourquoi je n'en ai aucune idée mais c'est ce que j'ai fait, je ne voulais pas qu'elle parte en étant seule, l'idée m'était juste insupportable. Je pleurais comme une gamine devant cet animal en souffrance, à chaque râle je pleurais un peu plus. C'était vraiment dur de la voir dans cet état et pourtant je n'étais pas censée l'aimer ce chat. J'ai pensé à chéri-chéri et à la peine qu'il allait ressentir à sa mort et j'ai surtout pensé à l'horreur de mourir seule.

Cela a duré 1h30, je ne l'ai pas lâchée d'une semelle, elle était au chaud sous sa couverture, j'ai été là jusqu'à son dernier souffle, c'est assez déroutant d'ailleurs de se dire que c'est moi, sa grande "énemie" qui l'ai veillée jusque là. Je n'aurais jamais cru que je pourrais pleurer comme ça pour un chat... ce que je peux être conne parfois.


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