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Adieu, Monsieur Sarkozy !

Publié le 16 février 2012 par Sagephilippe @philippesage

Et encore, je me suis retenu. J’aurais pu charger la barque, quitte à donner dans l’outrance. Ça n’aurait pas été, ceci étant, immérité. Tant c’est bien lui et lui seul, l’homme, Nicolas Sarkozy qui suscite, est en cause. Rien que d’autre que lui. Une attitude, un style, une dérive.
Repoussant.jpgPeu importe son bilan, l’économique, on s’en moque. Depuis quand est-ce un marqueur ? Allons ! Ne soyons mesquins, ni même hypocrites. Remisez donc vos chiffres, vos courbes, vos comptes d’apothicaires, c’est grotesque ! Voulez-vous que je vous ressorte, et avec grande jouissance s’il vous plaît, les bilans de Giscard, de Mitterrand ou de Chirac ?
Oh je sais bien, chacun selon son camp, chacun avec ses œillères, sa petite mentalité de supporteur, trouvera matière à s’enorgueillir. Mais c’est foutaises, et c’est marre ! La vérité c’est que depuis quarante ans nous sommes écrasés, saignés, sacrifiés. Je vous cause des classes populaires et moyennes.  Pas de ceux qui, se disant de gauche, n’ont pour seul souci de posséder, comme le voisin, le dernier gadget de feu Steve Jobs. Ne vous étonnez point que ceux-là en pincent pour un candidat qui s’en va rassurer les pleins aux as de la City.
Or donc le bilan, quand bien même serait-il atterrant, n’est pas le point déterminant. Non, c’est l’homme, Nicolas Sarkozy, qui pose problème.
Et ça n’a pas été « une mince affaire » que de l’expliquer en un seul billet limité en nombre de signes et caractères.
Avant de vous le soumettre, j’aimerais y ajouter ceci : les publicitaires, les vendeurs d’espaces, et comme de bien sûr les éditocrates, durant les pauvres semaines qui nous séparent du scrutin, vont tenter de nous faire croire que l’affaire n’est pas pliée. C’est leur métier que de maintenir un semblant de suspens, que de tenir le citoyen en haleine, voire de l’inquiéter. Mais, la vérité, c’est que c’est fini. On sait qui va gagner. Faut pas nous raconter d’histoires, nous prendre pour des benêts. En nous ressortant le Balladur, le Jospin, etc.
Ceci étant, j’ajoute et affirme qu’il n’y a pas de désir d’Hollande. C’est juste une question de contexte. Et qu’il l’emporte de 15 ou 10 points le 6 mai prochain n’a, au fond, que peu d’importance. L’ampleur ne signifiera, en aucun cas, désir.
Tout comme il n’y aura pas de nouveau « 10 mai ». Comme on ne manquera pas de vous le dire. Juste nous retrouverons, espérons-le, un peu de hauteur. Dans la fonction. Un peu de culture, aussi.
Mais pour le reste, oubliez ! Le 6 mai, ce n’est pas la gauche qui arrive au pouvoir. C’est juste un camp qui en déloge un autre. Rien d’autre que cela... Bref, ça n’a pas grand intérêt. Sinon, pour des supporteurs qui n’ont de la chose politique, qu’une vision étriquée, pour ne pas dire égoïste et vulgaire. Et se foutent comme de leur dernier smarphone du sort des classes moyennes et populaires.
Sur ce, voilà le billet en question : CLIC !


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