[Live Report] Django Django @ La Boule Noire

On est Mardi soir. Mais attention, pas n’importe quel Mardi soir. On est le 14 février, jour de la Saint Valentin, des amoureux, de l’Amour avec un grand A. Ouais. Trépignant d’impatience, je me rends à La Boule Noire parce que j’ai rendez-vous avec quatre jeunes écossais. « Waouh ! » me direz vous. Et oui ! Ce soir, c’est le concert de Django Django ! Après la sortie de leur album éponyme très réussi le 30 janvier dernier, je me devais de voir les petiots sur scène pour juger de leur capacité à transposer cette ambiance envoûtante et psychédélique qui caractérise leur premier opus.

Arrivée en retard, je prends place dans la salle intimiste (et rectangulaire) de La Boule Noire. Bizarre, il n’y a pas grand monde… Après avoir interrogé plusieurs personnes, tout prend son sens : le concert est à 21h et il est… 20h ! Bref ! Je patiente donc en sirotant ma bière et croise même deux roux flamboyants au fort accent écossais, deux membres du groupe. Cette arrivée prématurée me permet de voir la salle se remplir petit à petit d’un public dont la moyenne d’âge se situe entre 20 et 40 ans. Hormis les petits couples d’usage, nous avons des bandes de potes, des gens solos, des personnes déjà dans le flou alcoolique. Une joyeuse bande quoi !

21h. Rejointe par Wadjilicious,  nous prenons place derrière un petit couple fort mignon mais extrêmement agaçant avec leurs papouilles et œillades langoureuses… Mais bon, place au live ! Les quatre garçons arrivent sur scène : un beau smiley derrière eux (logo du groupe), lumières toutes colorées. C’est parti ! Ah oui, détail pas si détail que ça, les écossais portent tous le même t-shirt (haillon ?) aux imprimés géométriques douteux… mais ne nous formalisons pas ! Les Django Django attaquent le concert avec l’introduction de leur album pour enchaîner directement par un « Hail Bop » tout en vocalises et au psychédélisme bien senti. Les projections des vidéos tout le long des morceaux ajoutent à cette ambiance hypnotique. Puis les quatre écossais poursuivent avec le titre phare « Waveforms », avec une version étendue, accueillie comme il se doit par un public chauffé à bloc. Malgré quelques cafouillages techniques au niveau de la sono, le groupe enchaîne les titres de l’album à coup de mélodies au clavier jouissives, de percus pulsées à bloc. On a même droit à des rythmiques de noix de coco, qui rappellent une célèbre scène des Monty Python.

En bref, même si Django Django a quelques améliorations à faire sur le jeu scénique, le groupe nous a fourni un bon concert (un peu court peut être) et donne fortement envie de les revoir. Si possible, avec une autre tenue…

Mots clés: Django Django, Indie, Live Report, Pop