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La metamorphose des cloportes (1965)

Par Littlebigxav

Film de Pierre Granier-Deferreposter metamorphosedescloportes.jpg

FRANCE, Genre: Thriller, policier

Avec: Lino Ventura, Irina Demick, Pierre Brasseur, Maurice Biraud, Charles Aznavour, Georges Géret, Daniel Ceccaldi, Françoise Rosay...

Musique: Jimmy Smith

Pour plus de détails voir IMDB

SYNOPSIS: Paris années 1960, Edmond, Arthur et Rouquemoute ont l'intention de braquer un coffiot plein d'oseille. Au moins 12 briques peut-être 20. Rouquemoute est chargé d'aller récupérer le matos pour forcer le coffre fort. Il se rend chez Gertrude la fourgue. Après lui avoir dit que c'est pas de la quincaille, mais un Winter-Winter 53 qu'il va se farcir et qu'ça s'ouvre pas comme une boite de thon. Y a qu'une soluce pour en venir à bout: le nouveau bec à gaz qualifié. Seulement achtung! V'la t'y pas qu'la Gertrude elle en demande une brique pour trois plombes de loc. Off cours pas un n'est assez fourni pour casquer. Bref le coup tombe à l'eau sauf si on on trouve un mécène. Le Edmond il se démonte pas parce qu'il connaît, lui un gazier qui peut raquer la brique. Seulement voila il ne faudra plus partager en 3 mais en 4. Il se rend dans un cabaret où Alphonse Maréchal dit le Malin fait du plat à une greluche. Edmond narre à Alphonse les tenants et les aboutissants du projet et dans la foulée annonce 100 briques dans le Winter-Winter. Forcément 100 briques ça fait gamberger...

CRITIQUE: Bon petit polar humoristique grâce au roman de Alphonse Boudard et les dialogues de Michel Audiard. Mais le film déçoit dans sa deuxième partie. La vengeance que le personnage de Lino Ventura mêne envers ses ex associés est frustrante car un peu hâtée. La vengeance envers Tonton (Pierre Brasseur) est menée à terme mais celle vis-à-vis des personnages de Arthur, Edmond et Rouquemoute est menée à la va vite et c'est un peu dommage. Pierre Granier-Deferre qui en est à son deuxième long métrage fait preuve d'inventivité notamment à la toute fin du film où il reprend son générique du début avec des prisonniers en promenade. La distribution des rôles est un chef d'oeuvre. Chaque acteur incarne à la perfection le personnage qu'il soit veule (Maurice Biraud), grande gueule (Georges Géret), lâche (Pierre Brasseur), petit arnaqueur (Charles Aznavour) ou salope intégrale (Irina Demick). Même Daniel Ceccaldi en flic collant est impeccable. Françoise Rosay reprend le rôle de fourgue à la langue bien pendue, qu'elle tenait déjà dans "Le cave se rebiffe" de Gilles Grangier. Lino Ventura en malfrat atteint de scoumoune est dans son élément. Le rôle lui va comme un gant. La musique d'orgue Hammond du jazzman Jimmy Smith donne un relief particulier à ce film reconnaissable rien que par sa musique.

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   "Générique"   Jimmy Smith

La scène d'anthologie: Alphonse le Malin après la proposition d'enter dans le coup de l'effraction du Winter Winter 53, rumine le pour et le contre. Scène en voix off non dénuée d'humour.

NOTE: 13/20

L'anecdote:

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