Sept Vies

Genre: drame
Année: 2008
durée: 2h05

l'histoire: Hanté par un secret, Ben Thomas cherche sa rédemption en transformant radicalement la vie de sept personnes qu'il ne connaît pas. Une fois son plan mis en place, plus rien ne pourra l'arrêter. Tout du moins, c'est ce qu'il croit.

La critique d'Alice In Oliver:

Jusque-là, Will Smith a surtout incarné des héros peu complexes au cinéma, mais a tout de même varié les plaisirs, passant du chasseur d'extraterrestres (Men In Black) au flic séducteur et roulant dans de superbes décapotables (Bad Boys).
D'ailleurs, la presse ne l'a pas épargné. Certes, Will Smith accumule les succès mais il lui manque encore quelques grands rôles pour s'afficher parmi les grands acteurs du cinéma américain.

Sur ce dernier point, Ali lui a permis de se racheter une conduite et une certaine crédibilité auprès de la critique. Will Smith doit donc poursuivre dans cette voie.
Jusqu'ici, Will Smith a soit interprété des rôles forts et charismatiques, soit des personnages à la cool.
L'acteur veut donc nous démontrer qu'il peut varier son répertoire et jouer dans des films dramatiques. Mieux encore, Will Smith possède plusieurs expressions (Si, si ! Je vous assure !) et peut passer du rire aux larmes.

C'est ce qu'il tente de faire dans Sept Vies, réalisé par Gabriele Muccino en 2008, une tragédie qui réunit également Rosario Dawson et Woody Harrelson.
Ce film intervient deux ans après A la recherche du bonheur, un autre drame dans lequel Will Smith partageait la vedette avec son rejeton.
Cette fois-ci, Will Smith nous sort la panoplie du Messie sur le retour.

Will Smith incarne donc Ben Thomas, un homme hanté par un lourd secret qui a bouleversé sa vie à jamais. C'est d'ailleurs bien là le problème.
En raison de cette tragédie (que je ne révélerai pas ici), Ben s'est mis en tête de changer la vie de sept personnes qu'il ne connaît pas.
Véritable figure christique des temps modernes, ce dernier sauve une pauvre femme de la dèche, une autre d'un cancer en phase terminale et bien d'autres personnes qui vivent des situations toutes aussi douloureuses.

A partir de là, Gabriele Muccino signe un drame guimauve, dont le seul intérêt repose sur la révélation finale, à savoir le fameux secret de Ben Thomas.
Hélas, même sur ce dernier point, Sept Vies se révèle peu convaincant. Pire encore, le film est presque illogique voire idéologiquement douteux, sous couvert d'une morale redondante à coup de "il faut sauver son prochain".
Ah oui, j'oubliais: on voit également Will Smith pleurer dans ce film. A noter aussi qu'il se mouche le nez à la 48ème minute du film.
Sinon, c'est tout ? Oui, c'est tout. Ah si, j'oubliais: il y a également Rosario Dawson dans ce film. Si après cela, vous avez toujours envie de le voir... Bah, tant pis pour vous ! 

Note: 04/20
Note naveteuse: 15/20

Sept Vies - Trailer VF (Will Smith)