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J’ai la pêche

Publié le 21 février 2012 par Bastienb

http://www.yunphoto.net/en/photobase/hr/hr3041.htmlC’est l’hiver et comme moi vous en avez marre des pommes, des poires et des scoubidous. Alors évadons-nous, prenons le soleil avec notre écran et plongeons dans l’été en parlant de pêche (notez que j’ai admirablement évité le jeu de mot subtil mais trop facile « donnons nous la pêche avec les pêches »). Préparons nos cuistreries estivales, anticipons les paniers de fruits dont les formes et les saveurs sont bien différentes des boîtes de conserves à micro-ondes (ah bon faut pas ?).

Je vous raconte un peu ma vie passionnante pour faire durer le plaisir. Une des risées familiales dont je me souviens le mieux, a été la fois où, désemparé devant la panière de pêches et celle de brugnons, je n’ai pas su laquelle passer lorsque qu’on me demandait les pêches. Alors, amis incultes comme moi, je viens vous sauver, depuis ce jour je passe jour et nuit sur le sujet. Je vous ai concocté une méthode infaillible pour identifier à coup sur le type de fruit du pêcher qu’on vous présente.

Alors, tout d’abord, commençons par observer discrètement, comme si vous n’étiez passionné que par les discussions de la partie de pêche du matin de votre oncle. Si, vous le pouvez, faites semblant de laisser vos clés dans la panière pour les toucher c’est encore plus facile et discret. Alors si le toucher ressemble à de la fourrure polaire ou à votre moustache, Messieurs, quand vous aviez 14 ans, alors vous pouvez conclure qu’il s’agit d’une pêche ou d’une pavie. En revanche, si elle a la peau lisse (municipale de préférence), alors c’est une nectarine ou un brugnon.

Ensuite, toujours avec la même discrétion, faites mine de chercher vos clés avec votre nez. Arguez que vous entraîner votre flair. A ce moment, profitez que l’attention se détourne de vous pour croquer un petit bout. Ne mangez pas tout, vous devez simplement aller jusqu’au noyau. Si, à l’étape précédente, vous aviez déterminé une peau duveteuse, et que la chaire colle au noyau alors il s’agit d’une pavie ; dans le cas contraire, il s’agit d’une authentique pêche. Si vous aviez identifié une peau lisse, et que le noyau est adhérent (qui colle, pas membre du club des pêches), alors il s’agit d’un brugnon, sinon, c’est une nectarine.

Si mon explication est claire comme du jus de pêche fermentée, voici un petit résumé :

  • Pêche : peau duveteuse, noyau non adhérent
  • Pavie : peau duveteuse, noyau adhérent
  • Nectarine : peau lisse, noyau non adhérent
  • Brugnon : peau lisse, noyau adhérent

Et comme ensuite vous serez des spécialistes, je vous invite à lire le passionnant article wikipédia sur la pêche. Les snobs qui ont, depuis le début de leur lecture, envie de caser qu’ils préfèrent les pêches plates seront heureux d’apprendre que c’est du « made in China », qui, comme le maître Piccolo, vous promet la vie éternelle.

Enfin, « spéciale cass-dédi aux lascars de Montreuil », parce qu’ils ont aussi des murs à pêche que les rois de toute l’Europe, ils « kiffaient » grave.


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Consultez l'article complet sur le site Culture Générale


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